Le Québec authentique, Mauricie
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Quand l’été amorce son dernier sprint, le petit village mauricien de St-Tite
C’est vrai, mais ils ont laissé les armes et la guillotine à la maison. On l’a baptisée « la Révolution tranquille » et elle fut synonyme de profonds changements sociaux et économiques dans les années 60. Elle tirait un trait sur la Grande noirceur, incarnée par le premier ministre Maurice Duplessis. Une période souvent décriée en raison du conservatisme des dirigeants politiques de l’époque, mais aussi de l’influence encore puissante de l’Église catholique dans la société québécoise.
Et même dans des igloos pour les plus chanceux ! Trêve de plaisanterie, le Québécois souterrain est plutôt localisé à Montréal, reconnue pour abriter un réseau piétonnier unique au monde, à six pieds sous terre, particulièrement apprécié durant les mois d’hiver. Le Montréal souterrain, c’est plus de 30 kilomètres de galeries connectées à de nombreux magasins, bureaux et restaurants, mais aussi des salles de spectacles, des universités, des musées, etc. Bref, il y a de quoi faire ! De là à dire que les Montréalais sont des taupes…
Pour l’anecdote, une course de 5 km y est même organisée chaque année au mois de février. Une façon bien originale de découvrir cette ville dans la ville.
Voilà un mot que les Français adorent, et dont ils abusent parfois, avec cet accent pointu qui lui ôte toute sa saveur et son caractère, en particulier lorsqu’il est prononcé « tabernacle ». Si l’oreille française trouve la consonance amusante, voire folklorique, sachez que ce mot appartient à la famille des « sacres » (jurons) québécois, au même titre que les « câlice », « ostie », « siboire » et compagnie… Les cousins sont passés maîtres dans leur utilisation, ils les triturent avec une allégresse de cordon bleu.
Quand ils cuisinent ces insanités tout droit sorties des bénitiers d’église, ces dernières deviennent des verbes, des adjectifs, et même des expressions. Et quand ils les amadouent, les consonances s’arrondissent au grand bonheur des oreilles chastes. « Câlice » devient « câline », « tabarnak » se mue en « tabarnouche », ou encore « tabarouette ». C’est notre « putain » qui devient de la purée, ou notre « merde » qui se ramollit en petite « crotte » ou se faufile en « zut ».
Ce genre de gros mot n’est pas facile à apprivoiser. Tout sera question de nuance, de contexte et d’entourage. Si vous êtes novice, avancez avec prudence sur ce terrain miné !
C’est même évidence ! Quelque 500 événements et festivals sont organisés chaque année un peu partout dans la province, dont une pléthore en été. À Montréal, l’animation urbaine est florissante, avec des locomotives nommées Les Francos, Festival international de jazz, Nuits d’Afrique, Osheaga ou encore l’hivernal Igloofest ou le Carnaval de Québec. Impossible de s’ennuyer.
Dans une société où les rapports hiérarchiques sont moins pesants qu’en France, le tutoiement a la cote, apportant son écot à la sympathie légendaire des Québécois. Y’a pas mieux pour briser la glace. Toutefois, dans certaines situations, le vouvoiement restera de rigueur et il sera apprécié à sa juste valeur. Tutoyer, oui, mais pas systématiquement et avec un minimum de bon sens ! Comme on dit au Québec, il faut parfois « se garder une petite gêne ».
Comme la baguette pour les Gaulois, enfin les Français ? Pas si vite ! Voilà un cliché qui prend beaucoup de place. Sur les tables, c’est en revanche loin d’être un plébiscite. S’ils sont fiers de ce mets traditionnel reconnaissable, pour la version de base, à ses frites, sa sauce brune et son fromage falot – celui qui fait « skouick-skouick » sous la dent quand on le mâche – les cousins nord-américains le consomment avec modération, voire avec parcimonie, et carrément jamais pour certains. Seule certitude : pour éponger une soirée arrosée, c’est la championne !
On va tout de suite planter le décor : les Québécois sont environ 8 millions sur un territoire grand comme trois fois la France. Ça fait à peine 7 habitants au kilomètre carré contre 117 pour l’Hexagone. Bref, on ne manque pas de place et les villes, comme les villages, ont tendance à s’étaler. Il faut aimer la voiture dans cette province rompue aux longs trajets, où les autoroutes, limitées à 100 km/h, ont l’air de vouloir prolonger la monotonie.
Et aussi dans d’autres situations, comme devant un restaurant bondé. Une bouffée d’air quand on a connu les mêlées de rugbymen bien françaises. Le genre de détail qui contribue à rendre la vie plus agréable… et vous incite presque à prendre une photo la première fois que vous assistez à cette scène surréaliste, courante à Montréal, au cas où vos amis restés en France vous taxeraient de mythomanie, ou mettraient cette hallucination sur le compte de substances illicites ou d’un Ricard trop corsé.
Votre coloc qui passe de longues minutes sous la douche, un voisin qui arrose généreusement sa pelouse ou son trottoir, un robinet laissé ouvert dans un club de sport sans que personne ne s’en émeuve (c’est du vécu)… Bienvenue au Canada, et au Québec en particulier, où l’abondance en eau a pour effet pervers une surconsommation et pas mal de gaspillage. La question de sa tarification, via l’installation de compteurs, revient sans cesse dans les débats, histoire de sensibiliser la population à cette ressource précieuse surnommée « l’or bleu ». La ville de Québec a récemment installé quelque 400 de ces appareils dans des habitations privées, dans le but de réaliser une étude sur la consommation des ménages. Le prélude à une facturation future ? L’avenir le dira.
Pour rappel, la province francophone totalise 4 500 rivières et un demi-million de lacs, ce qui représente plus de 40% des ressources hydrauliques du Canada.
C’est vrai, en partie. L’immobilier et l’essence sont par exemple plus avantageux qu’en France, surtout si vous avez vécu à Paris et ses loyers exorbitants. En revanche, si vous aimez le vin, le fromage et le saucisson, vous risquez de faire la grimace. Idem pour la téléphonie mobile, dont les forfaits sont bien plus chers qu’en Europe, même s’ils s’avèrent moins élevés au Québec que dans les autres provinces canadiennes, où trois gros joueurs (Bell, Telus et Rogers) se partagent le marché. [Lire cet article paru dans le journal La Presse pour en savoir plus.]
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