10 Essentiels à faire lors d’un voyage au Québec
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Leur réputation les précède et ce n'est plus un secret pour personne : les Québécois sont de bons vivants. Toute occasion est bonne pour faire bombance ou encore pour célébrer en grande pompe des coutumes qui remontent à la nuit des temps. Puis les cousins québécois ont aussi leurs petites habitudes, plusieurs inculquées dès le plus jeune âge et qui perdurent de génération en génération.
Plus qu’un art de vivre, les Québécois vouent un véritable culte au chalet. Si enfants ils allaient y passer leurs vacances d’été, plus vieux ils s’en servent pour déconnecter. Nombreuses familles possèdent un chalet, sans compter les options en location qui se multiplient dans la province. Alors, on fait quoi ce week-end ?
Un classique. Toutes moyennes et grandes villes ont leur lot de casse-croûtes ouverts tard la nuit, voire 24 heures sur 24, et ce comme par hasard à proximité des bars et boîtes de nuit. À certains endroits, comme La Banquise à Montréal, on doit même faire la file tellement c’est bondé.
L’hiver arrivé et les cours d’eau bien gelés, des villages de petites cabanes s’installent sur les glaces un peu partout au Québec. À Sainte-Anne-de-la-Pérade, ça devient carrément impressionnant avec quelque 300 à 400 cabanes à disposition des amateurs de pêche blanche. On peut même y passer la nuit !
Quand la sève se met à couler des érables au printemps, c’est l’euphorie, rien de moins. L’appel du jambon fumé à l’érable, des omelettes soufflées, des fameuses bines (fèves au lard) ou encore des oreilles de crisse, le tout nappé très généreusement de sirop d’érable et couronné de la tire sur neige.
Chaque printemps au Québec maritime, les pêcheurs de homard attendent avec impatience le feu vert de Pêches et Océans Canada. Aux aurores du jour J, les quais prennent des airs de fête avec la bénédiction des bateaux et la messe des pêcheurs, juste avant de les voir tous prendre le large. Magique !
Ces célébrations traditionnelles hyper colorées se tiennent l’été à travers le pays, mettant de l’avant musique, danse, régalia (habits traditionnels), cuisine typique et artisanat propres à chaque nation autochtone. Impossible de ne pas être séduit, voire conquis, par la culture amérindienne.
Rituel estival réunissant familles et groupes d’amis pour célébrer les récoltes de maïs, sa popularité ne s’estompe clairement pas au fil des années. Achetés en quantité industrielle, les épis sont bouillis puis recouverts amoureusement de beurre et de sel. En plus, le maïs coûte trois fois rien.
Quand les Îles de la Madeleine se parent des couleurs de l’Acadie en août, un concours peu banal y est organisé: celui des p’tits bateaux. En seulement quelques heures et avec un budget restreint, chaque équipe construit son prototype sur lequel elle naviguera à la voile ou à la rame.
Malgré le fait que l’équipe n’ait pas remporté un seul titre depuis 1993, reste que les Québécois ont les Canadiens de Montréal tatoués sur le cœur. Chaque soir de match, la grand-messe du hockey est diffusée dans les tavernes et bars à grand renfort de sono et de cris de partisans.
La tourtière est un plat traditionnel in-con-tour-nable lors des fêtes de fin d’année. La recette la plus connue – et ô combien savoureuse – est celle du Lac-Saint-Jean et sa préparation, qui s’étale sur deux jours, prend des airs de cérémonie officielle (croyez-nous, un de nos paternels est de la région !)
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