5 destinations hors des sentiers battus au Québec

Pour découvrir la face cachée de la Belle Province

Envie de découvrir la face cachée de la Belle Province ? Voici 5 destinations hors des sentiers battus !

ÎLE D’ANTICOSTI

Située dans l’estuaire du Saint-Laurent, à 35 km au sud de l’archipel de Mingan et à 72 km au nord-est de la Gaspésie, l’île d’Anticosti couvre une superficie de 7 943 km². Elle occupe une position clé, à l’entrée de la route maritime qui pénètre au cœur du Québec et du Canada.
Couverte de forêts de conifères ou de tourbières, sillonnée d’une centaine de rivières que remontent, chaque été, les saumons de l’Atlantique, elle constitue un territoire de prédilection pour les pêcheurs, chasseurs et amoureux de la nature. On y retrouve d’ailleurs plusieurs pourvoiries ainsi que le parc national d’Anticosti géré par la SÉPAQ. 
À voir absolument : le canyon et la chute Vauréal.

Vauréal © Olivier Pierson

BASSE-CÔTE-NORD

Surnommée à juste titre le Québec du bout du monde, la Basse-Côte-Nord commence là où la route s’arrête, c’est-à-dire 44 km après Natashquan, à Kegaska. Des chapelets d’îles et d’îlots s’égrènent le long du littoral où le sable cède la place au granite, et où l’épinette noire et la tourbière prédominent sur une terre stérile. Selon les secteurs, on retrouve la forêt boréale de conifères, la taïga, ou alors la toundra sur les collines ventées et exposées ainsi que sur certaines îles.
Les paysages sont sauvages et authentiques, parmi les plus beaux de la province. C’est aussi une terre accueillante où quelque 6 000 habitants aux origines diverses (inuite, innue, basque, française, anglaise, jersiaise, acadienne, terre-neuvienne) se partagent le territoire dans une quinzaine de villages pour la majorité non-reliés entre eux.

PARC DES MONTS GROULX

À 335 km au nord de Baie-Comeau, les monts Groulx, également appelés monts Uapishka (sommets blancs), regroupent une trentaine de sommets culminants à plus de 1 000 m. La biodiversité est saisissante : en une journée, vous passez d’une épaisse forêt boréale à la taïga clairsemée d’épinettes noires, et vous finissez par rejoindre la toundra arctique.

Amis des Monts-Groulx. Grande Corvée © Marc St-Hi

EEYOU ISTCHEE BAIE-JAMES

Le territoire de Eeyou Istchee Baie-James couvre 350 000 km², soit un cinquième du territoire québécois. Pays d’aventure par excellence, royaume des motoneigistes, des chasseurs et des pêcheurs avec bon nombre de pourvoiries réputées, la région s’ouvre de plus en plus au tourisme.
Parmi les lieux les plus appréciés des visiteurs, signalons le village de la nation crie d’Oujé-Bougoumou (lauréat de l’Unesco), le Camp Robert-Boyd à Radisson, et les centrales hydroélectriques au nord de la région (Radisson, Chisasibi). Outre la baie James, qui donne elle-même accès à la baie d’Hudson, la région compte de nombreux sites naturels d’exception, comme le lac Paradis, le lac Mistassini – le plus grand lac naturel du Québec (2 335 km²) – et les réserves fauniques Assinica et des Lacs-Albanel-Mistassini-et-Waconichi.

NUNAVIK

La région du Nunavik couvre environ 500 000 km² mais ne compte que quelque 12 000 habitants, majoritairement Inuits, vivant dans une quinzaine de villages. Le territoire est constellé de lacs et parcouru par d’innombrables rivières, qui se jettent pour la plupart, dans la baie ou le détroit d’Hudson, ou encore dans la baie d’Ungava.
Il recèle aussi de fabuleux phénomènes naturels : les plus hauts sommets de l’Amérique du Nord-Est dans les monts Torngat (le mont d’Iberville culmine à 1 646 m de hauteur) ; le cratère des Pingualuit et son eau d’une pureté exceptionnelle (créé par une météorite de 3,4 km de diamètre) ; ou encore le bassin aux Feuilles à Tasiujaq et ses incroyables marées (en mars 2002 a eu lieu la plus grande marée jamais enregistrée dans le monde).
On ne pourrait passer sous silence la rivière George reconnue à l’échelle mondiale comme un endroit de choix pour la pêche au saumon, à l’omble chevalier et à la truite. Les pourvoiries de la région offrent d’ailleurs des forfaits de chasse et de pêche haut de gamme aux amateurs.

PARCS NUNAVIK Kuururjuaq © Annie-Claude Roberge