Boulangerie Niemand

Est-ce la maison victorienne de quelque fée à baguette de pain ? Est-ce une boulangerie ? De l’extérieur, on n’est jamais vraiment sûr, à sa première visite chez Niemand et on hésite à pénétrer dans le jardin coloré et odorant. Puis on suit les petits groupes qui s’y pressent, l’air de rien, pas vu pas pris, on ne vous dira rien d’un secret qu’on ne saurait garder pour soi. Tout y est fraîchement cuit du jour : pains et tartes, viennoiseries et gâteaux – le tout à base de grains de culture locale et de farines intégrales moulues directement sur place. On y retrouve aussi de quoi accompagner ses achats : confitures, marmelades, biscuits et bretzels qu’on ira déguster de préférence au bout du Quai Taché ou, si le vent souffle, sur l’une des tables de l’avenue LeBlanc, face au Saint-Laurent.

Notre avis

Niemand n’est certes qu’une pièce de l’extraordinaire puzzle gastronomique de Kamouraska – mais quelle pièce… L’une de nos visites, en particulier, restera gravée dans nos mémoires. Sur la route du retour d’un séjour en Nouvelle-Écosse et après une nuit de déluge au (néanmoins formidable) Camping de la Batture, une pluie battante et un vent à vous arracher cordes, bâches et sardines, c’est là que nous avons trouvé réconfort, le matin venu. Le plein de viennoiseries chez Niemand et un grand café fumant du Café du Clocher et plus rien ne compte. Le bonheur est dans le beurre…