Description
DE L’AUTRE CÔTÉ DU MIROIR
La nature a quelque chose d’immuable qui la rend rassurante. Elle semble être telle qu’on la voit, comme en témoigne la symétrie parfaite de son propre reflet à la surface du lac. Cette photographie que l’on a déjà vue mille fois et que l’on ne se lasse ni de prendre, ni d’admirer en dépit de – ou du fait ? – de sa prévisibilité. Un cri trouble la quiétude de l’instant. N’est-ce pas le plongeon huard, qui tente de nous faire revenir à la réalité ? Il sait en tout cas que les apparences au Québec peuvent être trompeuses. Ce que l’on voit à l’extérieur n’est pas toujours le reflet de ce qui se cache à l’intérieur.
SE DÉFAIRE DES PRÉJUGÉS POUR EN COMPRENDRE LA RÉALITÉ
Se défaire de ses préjugés, sortir du rang, suivre un lapin blanc qui peut bien s’appeler Samian pour un voyage musical, visuel et poétique à la confluence des mondes qui se mêlent ici. Un château peut avoir toujours été un hôtel, sa chaude brique côté face, un côté pile paré de bleu. Une citadelle qu’on jurerait de Vauban alors qu’elle est anglaise, régiment en bonnets de poils d’ours à l’appui. Le champ de bataille où s’est décidé l’avenir de la Nouvelle-France et son musée, non pas d’histoire mais des beaux-arts, qui nous livre un somptueux nouveau pavillon dédié aux arts contemporain, inuit et décoratifs. Et puis le Québec, terre de nature, est aussi un paradis de bitume. Celui de la route qui nous transporte à bien des titres, la route qui nous plonge dans une ruralité tout droit sortie d’une chanson. La route et ses rencontres. La route et ses ripailles en quête d’un terroir en pleine révolution, une offrande à nos sens là où, précisément, on l’attend le moins.
L’AUTOMNE, IL NE DURE QU’UN TEMPS ALORS ON LE CROQUE À PLEINES DENTS !
Chic, voilà l’automne ! Si intense qu’on aimerait le voir durer, durer… Alors on le déguste, cet automne québécois, on l’étire comme une tire, jusqu’à son point de rupture.
Chic, voilà l’automne et ses parures de bal masqué ! Chic, voilà l’automne, croquons-le comme la vie parce qu’il n’est là qu’un temps et que le lapin blanc, lui, n’attend pas…