La tête dans les étoiles – Une nouvelle attraction dans les Cantons-de-l’Est
Une station habituée aux étoiles… et aux distinctions Force est de constat
Si vous cherchez la tranquillité, vous aimerez l’atmosphère rustique et authentique des Côteaux Missisquoi. Ouvert en 2012, ce domaine des Cantons-de-l’Est propose des éco-gîtes en phase avec la nature environnante. « C’est minimaliste mais on ne manque de rien », prévient son gérant Stéphane Adam.
L’histoire des Côteaux Missisquoi est née dans la tête d’un enfant qui aimait construire des cabanes dans la forêt. Cet enfant a grandi, fait carrière dans l’informatique avant de tout plaquer pour concrétiser un vieux projet. Stéphane Adam est en osmose avec le domaine qu’il a créé en 2011, après avoir vu une pancarte « À vendre » un jour d’hiver, alors qu’il partait skier dans le Vermont voisin. Il passe d’ailleurs le plus clair de son temps sur ce terrain de quelque 82 hectares ouvert toute l’année, situé dans le discret village de Saint-Étienne-de-Bolton, dans les Cantons-de-l’Est. Sur le petit chemin qui mène au parking de l’accueil, on croise la carcasse d’un vieux tracteur. Le ton est donné. Vous voulez de l’authentique ? Vous allez être servi.
Les Côteaux Missisquoi, c’est ça. Du rustique dans un environnement giboyeux, où il n’est pas rare de croiser un chevreuil, un renard ou un porc-épic…
C’est sur ce site serti de montagnes, blotti dans un cadre mêlant épineux et feuillus (dont la pruche, une essence d’arbre typique de l’est du Canada), situé à moins de 30 minutes de trois stations touristiques réputées de la région (Bromont, Orford et Howl’s Head), que le natif de Repentigny, dans la banlieue est de Montréal, a posé ses éco-gîtes. Six actuellement, distants d’une centaine de mètres les uns des autres pour une meilleure intimité. À terme, Stéphane Adam prévoit d’en construire 6 autres, pour une capacité de 6 personnes maximum, à l’instar des deux yourtes et chalets déjà offerts à la location. Tous dessinés et construits par lui-même, avec l’aide de quelques bras supplémentaires pour assembler le tout. « Mon père, qui a travaillé dans la construction, m’a enseigné tout ce qu’il savait. Le reste, je l’ai appris par moi-même », raconte cet homme affable qui respire la tranquillité. Parfois, c’est sur un bout de nappe ou de papier que voit le jour une de ses futures créations. Comme le chalet La Mésange, croqué sur une table de restaurant le 23 avril 2017… et devenu réalité 7 mois plus tard. Le prochain ? Il a déjà le modèle en tête,
« avec son toit de style grange ».
Quant aux noms qu’il leur a attribués, ils sont souvent rattachés à une anecdote ou un souvenir. Le Grand Pic ? « J’ai rencontré cet animal à cet endroit. » La Mésange ? « On en observe beaucoup à l’automne autour de ce gîte. » Le renard ? « Il y en a un qui passe de temps à autre sur un sentier tout près. La construction du chalet n’a rien changé. C’est son chemin, il continue à l’emprunter. » Stéphane sourit.
À l’intérieur des habitations, le décor est planté. Oubliez le wifi et l’électricité. Le confort est sommaire, mais comme le résume si bien le maître de céans, « c’est minimaliste, mais on ne manque de rien ». Du bois pour le chauffage ou les feux des soirs d’été, en passant par l’eau potable, puisée dans un puits artésien situé à une centaine de mètres de profondeur, ou encore le barbecue ou le petit poêle à gaz, c’est vrai qu’on ne manque de rien. L’essentiel en somme. Pour la lumière, chaque résidence est dotée de panneaux solaires qui fournissent l’énergie nécessaire pour y voir plus clair, à condition de ne pas abuser des interrupteurs. Sinon, il y a les bougies, dont le halo accentue l’atmosphère rassérénante de ces cocons fabriqués avec des matériaux respectueux de l’environnement.
Du côté des activités, il y a matière à se dégourdir les jambes sur les quelques parcours disponibles, pour une douzaine de kilomètres au total sans réelle difficulté. Les accros aux longues distances pourront de leur côté assouvir leur appétit sur les Sentiers de l’Estrie qui traversent le domaine, un réseau s’étirant sur plus de 200 km. On peut aussi, durant l’été, faire trempette dans les eaux tempérées de la rivière qui a donné son nom à ce site comptant également 5 ruisseaux. Et profiter de bains tourbillons offerts gracieusement par Dame nature. Une autre source de plaisir.
Infos pratiques sur les Coteaux Missisquoi : www.quebeclemag.com/coteaux-missisquoi
Infos et réservations : www.coteauxmissisquoi.com
573 chemin de Bolton Centre, Saint-Étienne-de-Bolton
Tel : 514 944-6139
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