Le Grand Nord, l’appel des grands espaces
Wachiya! C’est dans la langue des Cris que le sud du Grand Nord vous souhaite la bienvenue. La grande région Eeyou Istchee Baie-James étire ses paysages boréaux entre le 49e et le 55e parallèle, offrant une initiation à la nordicité incomparable à l’attention de tous les candidats à l’évasion, au ressourcement et à l’aventure. Une plongée dans la splendeur des grands espaces en été comme dans leurs quartiers d’hiver, et plus encore.
Comparable à l’Allemagne en superficie et à une petite ville de province en termes de population, Eeyou Istchee Baie-James interpelle avant tout par l’étendue de ses immenses espaces vierges. À 800 km au nord de Montréal, c’est un monde où la forêt boréale a pleinement ses droits qui représente pas moins d’un cinquième de toute la province du Québec.
Un océan de nature qu’on pourrait croire sans bornes, si la région n’était pas au centre d’une grande tablée réunissant d’autres géants encore : à l’est, la frontière ontarienne et la baie James elle-même, prolongement du deuxième plus vaste golfe de la planète, la baie d’Hudson ; le Nunavik des Inuit au nord ; la chaîne des Monts Otish à l’est ; et au sud, les régions québécoises du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de l’Abitibi-Témbiscamingue.
De cette position au cœur du Bouclier canadien, Eeyou Istchee Baie-James tire ses atouts géologiques et géomorphiques, à l’image des « laves coussinées » et des « brèches de coulées » formées par les volcans sous-marins, des particularités encore visibles au nord-est de la région. Et par extension, sa formidable biodiversité, une faune et une flore très variées s’y épanouissant. Mais également une identité tout à fait singulière.
À LA CROISÉE DES MONDES
Car Eeyou Istchee Baie-James, c’est aussi une aventure humaine au long cours, une histoire à la fois intime et mouvementée entre les hommes et la nature, qui plonge ses racines loin dans le temps. La présence humaine dans la région est en effet attestée il y a plus de 5 000 ans. Aujourd’hui, le territoire abrite les destins communs de la nation crie, qui compte ici environ 17 000 habitants répartis dans neuf communautés, et des populations jamésiennes non-autochtones (environ 16 000 habitants).
Le visiteur pourra à loisir s’immerger dans cette culture métissée, franchissant tantôt un point couvert, visitant plus tard un musée autochtone ou un site hydroélectrique, tout en répondant à l’appel permanent des grands espaces.
Été comme hiver, le menu des réjouissances en plein air paraît illimité : randonnée pédestre, pêche, chasse, camping, vélo, canot, kayak, escalade, sports en eaux vives, ski, raquette, motoneige… Un inventaire à faire rougir plus d’un aventurier !
Sans oublier les séjours en pourvoiries, l’interprétation de la nature et l’observation de la faune. Et, qui sait, la magie d’une aurore boréale couronnera-t-elle peut-être votre première rencontre avec cette destination captivante…