
Visiter Montréal
À la fois une porte d’entrée et destination, portuaire et montagneuse, francopho
Le Biodôme, l’Insectarium, le Jardin botanique, le Planétarium et la Biosphère. Comme les cinq doigts d’une main résolument verte, ces cinq institutions montréalaises constituent le plus important complexe muséal dédié aux sciences de la nature au Canada. S’attachant à mettre en valeur la biodiversité, Espace pour la vie sensibilise 2,5 millions de visiteurs chaque année à la beauté de la nature et à l’importance de sa protection.
À Montréal, la jungle urbaine cache plusieurs oasis où l’environnement et la biodiversité sont à l’honneur comme nulle part ailleurs. Regroupant cinq musées montréalais, Espace pour la vie forme un complexe unique pour observer, mieux connaître, comprendre et protéger la nature. En plus d’offrir une variété d’expériences divertissantes au Biodôme, à la Biosphère, à l’Insectarium, au Jardin botanique et au Planétarium, Espace pour la vie se veut être un acteur mobilisé au quotidien pour favoriser la transition socio-écologique. Son engagement se traduit dans ses divers projets de recherche et dans la programmation d’activités visant à sensibiliser le public et à transmettre des outils pour que chacun développe son autonomie d’action pour participer à cette transition cruciale.
On vous présente ces cinq endroits qui méritent assurément le détour lors de votre prochaine visite de Montréal.
Une famille observe les esturgeons du grand bassin du Golfe du Saint-Laurent – Photo Mathieu Rivard
Côté science, en plus d’assurer le développement des connaissances et des collections, les recherches menées par les équipes d’Espace pour la vie permettent de contribuer concrètement à la protection de la nature. Différents projets de conservation, de développement durable, d’aménagement des zones habitées en respect de l’écosystème ou encore de bio-ingénierie y participent. Au sein des musées d’Espace pour la vie, les chercheurs, des partenaires d’autres institutions ainsi que des étudiants et des stagiaires forment une équipe scientifique qui fait s’accroître les connaissances sur la biodiversité tout en développant des solutions innovantes aux enjeux environnementaux.
Exposition Une nature tissée serrée – Photo Mélanie Dusseault
Ethnobotanique, aquariologie, phytoremédiation, recherche d’exoplanètes… les travaux couvrent des champs variés. Espace pour la vie participe par exemple à des projets de réintroduction en nature de certaines espèces, comme la grenouille dorée du Panama, et travaille à la décontamination des sols grâce aux végétaux, à l’image des recherches en phytotechnologies développée par le Jardin botanique en collaboration avec l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal. Espace pour la vie met aussi en place des programmes de science participative proposant aux citoyens de devenir des acteurs de la recherche et de la défense de la biodiversité, par exemple en partageant leurs observations lors de leurs sorties dans les milieux naturels, comme le propose le Défi biodiversité.
Vue de la mezzanine de l’écosystème du Golfe du Saint-Laurent – Photo Mélanie Dusseault
On met le cap sur l’est de la métropole québécoise, à seulement un quart d’heure de métro du centre-ville, pour découvrir le Biodôme. C’est l’ancien Vélodrome de Montréal érigé pour les Jeux olympiques de 1976 qui accueille cette institution d’Espace pour la vie. Abritant sous un même toit cinq écosystèmes des Amériques et leurs hôtes – animaux et plantes –, ce musée vivant s’avère une sortie incontournable pour toute la famille. En toute saison, le Biodôme propose une visite immersive pour explorer successivement la luxuriante forêt tropicale, le golfe du Saint-Laurent et sa fascinante biodiversité marine, l’écosystème de l’Érablière des Laurentides, autrement dit la forêt mixte québécoise, qui se métamorphose au gré des saisons, les côtes du Labrador et les îles subantarctiques, c’est-à-dire l’univers des pôles. À noter que la nouvelle exposition permanente intitulée « Une nature tissée serrée » nous convie à admirer une collection d’animaux naturalisés et à découvrir l’importance des espèces clés de voûte, c’est-à-dire celles qui sont essentielles au maintien de l’équilibre de leur écosystème, tel le castor ou le loup gris. Les visiteurs profiteront par ailleurs d’une autre nouveauté, l’expérience immersive « Mégaceta », dont les projections grandeur nature livrent un point de vue inédit sur le comportement des baleines à bosse.
Le corridor de glace vers l’écosystème des Îles Subantarctique – Photo Mélanie Dusseault
L’amour des insectes n’est certes pas la passion la plus partagée au monde. Mais si cet univers vous est totalement étranger, la visite de l’Insectarium pourrait bien agir comme une véritable révélation. Unique et pionnière en son genre en Amérique du Nord, cette institution nous invite à une expérience à la fois pédagogique, interactive et immersive. Depuis sa réouverture au printemps 2022, l’Insectarium captive ses visiteurs dans son tout nouveau bâtiment. Conçues pour éduquer et divertir, les expériences de l’Insectarium entendent surtout changer notre rapport aux insectes. Premières à se présenter dans le parcours, les Alcôves nous invitent à percevoir le monde comme si nous étions nous-mêmes des insectes, avant d’aller véritablement à la rencontre de ces derniers, présents dans des vivariums.
Au coeur du Grand Vivarium, on peut faire la connaissance d’insectes ou d’autres arthropodes uniques. – Photo Mélanie Dusseault
Quelque trois mille spécimens naturalisés sont à admirer dans le Dôme, sous un impressionnant plafond cathédrale. On a ensuite l’occasion, dans le Grand Vivarium, d’observer de nombreux insectes vivants et évoluant même en liberté, dont plusieurs espèces de papillons. L’Insectarium propose aussi une série d’activités interactives permettant aux visiteurs de s’impliquer activement dans la découverte des insectes. Ateliers éducatifs, démonstrations en direct et sessions de manipulation d’insectes sont organisés régulièrement. Encadrés par des guides passionnés, ces activités font toujours… mouche auprès des enfants ! Mais c’est bien à tout âge qu’on se passionnera ou qu’on se réconciliera avec le monde des insectes grâce aux expositions et aux activités de l’Insectarium.
Observation de papillons dissimulés dans le Grand Vivarium – Photo Mélanie Dusseault
Institution tout aussi emblématique s’il en est, le Planétarium n’a cessé d’évoluer avec son temps et de se perfectionner. Son architecture audacieuse, ses installations à la pointe des technologies, ses deux théâtres immersifs et leur dôme 360° où sont projetés de nombreux spectacles en font un équipement parmi les plus novateurs pour appréhender l’astronomie, entre science, art et divertissement. À l’affiche, une dizaine de films est proposée aux spectateurs. À partir du 5 mai 2025, ces derniers auront rendez-vous avec l’un des plus grands mystères du cosmos, celui des trous noirs, avec le film « Trous noirs : horizons inconnus ».
Écran et projection à la fin de l’exposition ROUGE 2100 – Photo Mélanie Dusseault
Le Planétarium, ce sont aussi des soirées d’observation, des conférences et ateliers, des événements spéciaux ainsi que des expositions. À ne pas manquer outre la collection de météorites du Planétarium – la plus importante au Québec –, l’exposition Rouge 2100 imaginée par le Cirque Éloize se présente comme une odyssée scientifique et artistique en cinq chapitres pour imaginer les premiers pas de l’Homme sur la planète Mars. Une petite expo consacrée à un personnage gigantesque vous attend également : « Hubert Reeves entre les lignes » rend en hommage à l’astrophysicien né à Montréal en 1932 à l’occasion du premier anniversaire de sa disparition.
Projection d’un film dans le Théâtre de la Voie Lactée – Photo @evablue
Son importance est connue et reconnue dans le monde entier. Havre de paix et de beauté s’étendant sur près de 75 hectares, le Jardin botanique est l’un des fleurons touristiques de Montréal. On y explore, au gré des saisons, un patrimoine historique et naturel d’une incroyable diversité : plus de 18 000 taxons, espèces, variétés, hybrides et cultivars de plantes, dont certaines espèces rares ou menacées, s’épanouissent en plein air ou sous dix serres (orchidées, plantes tropicales et plantes utiles). En plus de la quinzaine de jardins thématiques à parcourir, le Jardin de Chine, le Jardin japonais et le Jardin des Premières Nations sont trois écrins d’exception qui proposent des expositions et animations mettant à l’honneur leurs dimensions culturelles respectives.
Jardin aquatique du Jardin botanique en été – Photo Claude Lafond
En septembre et octobre, un parcours lumineux de toute beauté prend place dans ces trois jardins culturels, un événement très attendu appelé « Jardins en lumière ». Dès la fin juin et durant tout l’été 2025, quand l’éveil de la nature est à son zénith, la programmation de « Fleurs impudiques » fera découvrir au public que les fleurs sont les organes reproducteurs des plantes à fleurs et qu’elles déploient d’incroyables stratégies de séduction auprès des pollinisateurs au service de leurs besoins. Les visiteurs sont invités à découvrir les floraisons, à participer à des animations et même à collaborer à une installation participative.
Jardin de Chine du Jardin botanique en été – Photo Claude Lafond
Notre découverte d’Espace pour la vie nous conduit enfin sur l’Île Sainte-Hélène, au cœur du parc Jean-Drapeau, où le chef-d’œuvre d’architecture signé Richard Buckminster Fuller pour l’Expo 67 continue d’émerveiller les visiteurs, de même que la vue que le site de la Biosphère offre sur le fleuve Saint-Laurent et le centre-ville de Montréal. Symbole de l’innovation et de l’ingéniosité humaine, cette structure unique, la plus grande au monde dans son genre, abrite une institution inclusive aux approches multiples. Par le biais d’expositions, d’événements et d’activités de médiation, le musée accueille des scientifiques et des artistes dans une volonté affirmée d’émouvoir, d’informer, d’outiller et de susciter l’action autour des enjeux socio-environnementaux.
Illumination de la Biosphère pour la Journée de la vérité et de la réconciliation – Photo Mélanie Dusseault
Pour sensibiliser le public à ces derniers, la Biosphère propose de nombreuses expositions abordant des thèmes très variés, ainsi que des activités interactives et des installations artistiques. À partir de mai 2025, l’exposition « Transformer. Design et futurs énergétiques » montrera à quel point, du corps humain à l’urbanisme en passant par l’habitat et les transports, le design peut contribuer à la transition énergétique. Comme dans tous les musées d’Espace pour la vie, les visiteurs de tous âges sont invités à s’émerveiller, à apprendre et mieux comprendre, et à devenir des citoyens plus conscients et engagés dans la protection des merveilles de notre planète.
Exposition Renversant! Un voyage au fil de l’eau – Photo Mélanie Dusseault
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