Maison de la culture Innue
Faisant face à l’envoûtant archipel de Mingan, en Côte-Nord, la Maison de la
D'abord terre sauvage habitée et protégée par les peuples autochtones, puis colonie hautement convoitée par de grandes puissances européennes, le territoire du Québec s'est taillé une place primordiale dans l'histoire du continent. N'est-il pas, après tout, le berceau de l’aventure française en Amérique du Nord ? Petit tour d'horizon, de ses premiers balbutiements en tant que colonie aux revendications sociales qui ont fait la une au cours des dernières décennies.
C’est en juillet 1534 que Jacques Cartier met le cap sur l’Amérique du Nord. Avec ses trois bateaux, il quitte Saint-Malo et foule par la suite le sol à Gaspé, lieu où il prend possession du territoire au nom du roi de France. Il donne d’ailleurs au Canada son nom (Kanata signifiant « village ») et reviendra à deux reprises (1535-36 et 1541-42).
On doit le premier établissement français permanent à Champlain, explorateur et colonisateur qui effectuera plusieurs séjours sur le continent entre 1603 et 1635. Ainsi, le 3 juillet 1608, Kebek et son poste de traite des fourrures marquent un tournant dans l’histoire de la colonie. La ville de Québec a d’ailleurs célébré en grande pompe ses 400 ans en 2008.
Alors que la guerre de la Conquête bat son plein en Amérique, les heures de la Nouvelle-France sont comptées. La bataille des plaines d’Abraham du 13 septembre 1759 sonnera le glas de la colonie de Québec et sera suivie, en 1760, de la capitulation de Montréal. En 1763, le traité de Paris cédera donc la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne.
Ces années sont marquées par plusieurs batailles dans la région de Montréal, mieux connues sous le nom de « Rébellion des Patriotes ». Exaspérés par l’occupant militaire colonial qu’est la Grande-Bretagne, quelques milliers de Canadiens français nationalistes prennent les armes, mais en vain : les Britanniques remportent la victoire haut la main.
Le Canada est né ! C’est l’Acte de l’Amérique du Nord britannique qui scelle le sort de la nouvelle confédération, unissant les provinces de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Français et catholique, le Québec peut toutefois main[1]tenir ses particularités, même s’il est dorénavant membre de l’Empire britannique.
Après les années de « Grande Noirceur » du gouvernement ultra-conservateur de Maurice Duplessis, le Parti libéral de Jean Lesage, alors fraîchement élu, prend d’importantes mesures économiques, sociales et culturelles. S’étalant principalement jusqu’en 1966, cette période de grandes réformes prend le nom de « Révolution tranquille ».
Une année fort chargée au Québec alors que le pays accueille ses tout premiers Jeux olympiques, soit les Jeux d’été de Montréal, du 17 juillet au 1er août. Quelques mois plus tard, en novembre, le Parti québécois de René Lévesque remporte les élections, ce qui mènera au premier référendum sur l’indépendance du Québec en 1980, soldé par un échec.
Année hautement cruciale pour la langue française alors que le gouvernement péquiste de René Lévesque fait adopter la loi 101 (ou Charte de la langue française). Devenant ainsi la langue officielle de la province, son statut et son utilisation sont clairement définis, touchant divers domaines dont l’enseignement, la justice et la législation.
C’est à l’été 1990 qu’éclate un conflit d’ampleur opposant des Mohawks à la police provinciale puis à l’armée canadienne : c’est la crise d’Oka. Voulant protéger un cimetière mohawk d’un projet immobilier et de l’agrandissement d’un terrain de golf, les Autochtones établiront un siège qui durera 78 jours, menant ensuite à l’abandon des projets.
Clairement l’année la plus mouvementée de la dernière décennie, alors qu’un énorme mouvement de contestation sociale naît de la grève étudiante et rassemble éventuellement une grande partie de la population. Les images des manifestations – et répressions – de ce fameux « Printemps érable », comme on le surnomme, feront le tour du globe.
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