L’île Verte, les pieds dans la boue
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Il faut se méfier des apparences. L’adage colle parfaitement à ce petit paradis du Bas-Saint-Laurent, situé à une vingtaine de kilomètres de Rivière-du-Loup.
À peine 15 kilomètres de long, moins d’une trentaine d’habitants à l’année et une vie rythmée par les marées… De prime abord, l’île Verte inspire davantage la déprime que l’exaltation. Mais une fois qu’on y a posé le pied, la magie opère, le poison de la séduction s’insinue au gré des découvertes. En voici 5 :
Le doyen du Saint-Laurent (1809) abrite aujourd’hui un gîte douillet comprenant 9 chambres, aménagées dans les maisons où vivaient autrefois le gardien et son assistant. On peut aussi remonter le temps dans la cabane du criard voisine, qui retrace l’histoire des lieux et de leurs résidents. La température est toujours plus fraîche dans ce secteur battu par les vents, mais les couchers de soleil et la nature environnante, de toute beauté, sauront vous réchauffer.
Située près du quai du Bout d’en bas, la maison Michaud, toute de rouge vêtue, figure sur le parcours touristique de l’île. Transformée en centre d’interprétation, elle vous replongera dans la vie insulaire d’autrefois, quand l’exploitation de la mousse de mer alimentait l’économie locale, en servant notamment au rembourrage des sièges de voiture.
Vous ne pouvez pas vous tromper, il n’y en a qu’un ! Il est à l’image de l’île et ses habitants : authentique ! Le coloré Café d’Alphé est l’endroit idéal pour prendre une pause en sirotant une boisson sur sa petite terrasse faisant face à la rive sud. Ouvert toute l’année, avec des amplitudes horaires plus grandes durant la haute saison.
Impossible de rater le musée du squelette, avec son imposant crâne de baleine posé sur une remorque à l’entrée. Vous serez fasciné par l’étonnante collection montée de toutes pièces par Pierre-Henry Fontaine, un biologiste d’origine française viscéralement attaché à cette île. C’est petit mais terriblement instructif. Vous ne verrez pas le temps passer dans cet ancien hangar surplombant la batture où vous en apprendrez beaucoup sur l’évolution des espèces, dont les hominidés que nous sommes. Un bon deux heures ne sera pas de trop !
Si vous aimez la marche, le côté nord de l’île, avec vue sur les montagnes de la région de Charlevoix, est un classique. Ce secteur très rocailleux embellira votre randonnée, avec le phare à l’horizon, situé à une dizaine de kilomètres de là. Comptez au moins 3 heures [2 à bonne cadence et sans véritable pause, j’en ai fait l’expérience] pour le rejoindre en vous élançant de la pointe ouest. Il est courant d’y apercevoir des baleines, des phoques, voire des bélugas, ce qui accentue la beauté de la virée. Avis aux contemplatifs !
Différentes possibilités d’hébergements sont offertes sur place. Pour plus d’infos sur l‘Île Verte.
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