Observer les baleines à Tadoussac

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S’approcher d’une baleine à Tadoussac : c’est souvent une des premières cases qu’on veut cocher quand on organise un voyage au Québec

C’est un must des expériences à vivre lors d’un voyage au Québec : observer les baleines à Tadoussac. Il faut dire que l’est du Québec, et plus particulièrement la Côte-Nord, est l’une des meilleures destinations au monde pour observer les mammifères marins. Une étonnante diversité d’espèces de cétacés gagne chaque année l’estuaire maritime du Saint-Laurent pour faire bombance. Même si l’observation des baleines est possible depuis plusieurs régions du Québec, Tadoussac reste le top des destinations quand il s’agit d’aller observer ces colosses des mers. En plus d’être le lieu de prédilection pour les fameuses croisières aux baleines, Tadoussac – ou Tadou pour les intimes – est aussi le plus ancien village du Canada et l’un des plus beaux villages du Québec, tandis que sa baie fait partie des 50 plus belles baies au monde, ce qui ne gâte rien ! Les excursions aux baleines au départ de Tadoussac battent leur plein de juin à septembre. On vous donne quelques informations pratiques si, vous aussi, vous voulez observer les baleines à Tadoussac !

Un zodiac de Croisières Essipit à proximité d'une baleine à Tadoussac - Photo Croisières Essipit

Photo Croisières Essipit

Pourquoi se rendre à Tadoussac pour observer les baleines ?

Un cadre naturel d’exception, un patrimoine hérité d’une riche histoire, une ambiance festive et détendue : Tadoussac a tout pour plaire et plus encore pour retenir ses visiteurs.
Ce beau village au riche patrimoine historique s’entoure d’une nature fastueuse : le parc national du Fjord-du-Saguenay tout proche et le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, meilleur site au monde pour l’observation des baleines, à portée immédiate de bateau, de Zodiac ou de kayak de mer.

L’entrée en matière ne manque pas de panache lorsque l’on arrive sur l’immense territoire de la Côte-Nord. Logé au creux d’une des plus belles baies du monde, Tadoussac charme au premier coup d’œil par son cachet qui marie si bien la mémoire du passé au charme d’aujourd’hui. Un bain d’histoire qui se matérialise entre les murs fidèlement reconstitués du Poste de traite Chauvin, témoin d’une époque où le commerce des fourrures mettait de l’huile dans les rouages de l’économie nationale.

Quant à l’emblématique petite chapelle de bois au toit rouge, doyenne du Canada, elle avoisine un autre grand symbole local, le charismatique Hôtel Tadoussac, qui incarne avec faste la tradition de villégiature de la région.

Vue de l'Hôtel Tadoussac depuis la baie - Photo Marc Loiselle

Photo Marc Loiselle

Même si l’observation des baleines reste l’activité phare de Tadoussac, cette magnifique baie réserve d’autres merveilles au naturel, comme le secteur des dunes – les plus hautes du Canada –, qui promettent une vue exceptionnelle sur le Saint-Laurent en plus d’être très appréciées des amateurs d’ornithologie.

Tadoussac affiche aussi un visage culturel avenant, marqué par l’effervescence estivale et le plaisir de partager. Parmi les rendez-vous majeurs, le Festival de la chanson de Tadoussac et celui des oiseaux migrateurs rythment l’été et l’automne à Tadoussac. On peut même se plonger dans la lecture d’un livre à même le sable grâce à la Biblio-plage, une initiative unique au Québec ! Enfin, la rayonnante municipalité de Tadoussac sait faire craquer les épicuriens. Et il y en a pour tous les goûts, de la « roulotte à la patate » au restaurant haut de gamme, en passant par le café au menu « bistronomique ». Sans oublier ce plaisir inestimable qui consiste à savourer entre amis une bière artisanale, les yeux tournés vers l’horizon marin. La belle vie à Tadou !

Pourquoi les baleines sont-elles si nombreuses au large de Tadoussac ?

Situé à la confluence de l’estuaire du Saint-Laurent et du fjord du Saguenay, où se rencontrent les eaux en provenance des Grands Lacs, du Saguenay et de l’océan Atlantique pour créer un immense écosystème, le parc marin constitue un véritable garde-manger géant où foisonnent la vie et les proies de grandes espèces marines migratrices. Parmi celles-ci, le rorqual bleu (baleine bleue), le rorqual à bosse (baleine à bosse), le marsouin, le petit rorqual et le rorqual commun parcourent des milliers de kilomètres pour venir s’y alimenter de début mai à fin octobre. Les eaux du parc marin sont également un habitat propice aux espèces comme le phoque commun et le béluga, qui sont les seuls mammifères marins vivant toute leur vie dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. La baie Sainte-Marguerite, dans le fjord du Saguenay est d’ailleurs un des lieux de naissance privilégié pour les bélugas. C’est pourquoi le parc marin interdit aux embarcations à moteur de pénétrer dans ce secteur du 21 juin au 21 septembre, afin de ne pas déranger cette population marine menacée de disparition.

La mission du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent est de protéger tout ce qui y vit, des fonds marins jusqu’à la surface de l’eau. La protection du milieu de vie des baleines en péril, comme le béluga et le rorqual bleu, nécessite une bonne compréhension de la nourriture disponible pour ces géants fragiles. C’est pourquoi les scientifiques de l’équipe de Parcs Canada, l’un des co-gestionnaires du parc marin, sillonnent son territoire à bord du bateau L’Alliance pour étudier ce qui est au menu des baleines, des phoques et des oiseaux

L’industrie du transport maritime contribue quant à elle à la protection de cette fabuleuse biodiversité en réduisant la vitesse des navires dans les aires d’alimentation afin de réduire le dérangement des mammifères et les risques de collisions avec les baleines.
D’autres mesures ont été prises par l’industrie du tourisme. Puisque la présence d’embarcations, même personnelles (bateaux à moteur, kayaks, etc.), dans l’habitat des baleines pourrait affecter leurs manœuvres d’alimentation, il est interdit de se placer sur le chemin d’un cétacé ou de l’encercler. Une distance minimale de 200 mètres entre le bateau et l’animal – 400 mètres s’il s’agit d’un mammifère marin en voie de disparition ou menacé – est obligatoire. La vitesse est également restreinte, de même que plusieurs activités à risque pour la tranquillité des animaux (motomarine, aéronef, sports nautiques de traction et utilisation de drone).

Queue de baleine à Tadoussac - Photo prise depuis une embarcation de Croisières AML

Photo Croisières AML – Maxim Tremblay

Quand peut-on observer les baleines à Tadoussac ?

Les baleines sont présentes au large de Tadoussac de mai à octobre, mais les mois de prédilection pour observer les 13 espèces présentes dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent sont les mois de septembre et octobre. Nomades, ces géants des mers arrivent dans les eaux du golfe du Saint-Laurent au printemps pour se nourrir de krill et de zooplancton. Ils repartent vers des eaux plus chaudes au milieu de l’automne. Même si les conditions météorologiques n’influencent pas le comportement des baleines, l’expérience sera bien meilleure sous un beau soleil… et vos photos aussi !

Croisières d'observation des baleines à Tadoussac avec Croisières AML

Photo Croisières AML

Quelles sont donc les activités les plus recommandées pour l’observation des baleines à Tadoussac ?

À partir de la terre ferme ou d’un bateau, il est possible d’observer les baleines, les phoques du Saguenay et les oiseaux marins. Sur l’eau tout d’abord, la flotte des entreprises d’excursions en mer comprend plusieurs types d’embarcations comme les navires d’observation ou les Zodiac, offrant un éventail d’expériences différentes. Rappelez-vous toutefois que, si le milieu naturel du parc marin garantit de très bonnes chances de voir des baleines, il arrive parfois qu’elles soient difficiles à trouver. C’est la nature ! Le superbe décor côtier, le savoir-faire du capitaine et le partage des connaissances sur le milieu marin du guide-interprète à bord feront cependant vite oublier la malchance. Aussi, même s’il n’existe pas de sortie en mer en kayak pour observer les baleines, il n’est pas impossible de croiser un rorqual ou un béluga en pagayant.

Pour compléter l’expérience, il est également possible d’observer les baleines depuis la rive. Plusieurs secteurs sur les rives du parc marin, entre Saint-Siméon et Les Escoumins en passant par Sacré-Cœur, constituent de formidables belvédères pour apercevoir ou entendre bélugas, rorquals et marsouins lors d’une randonnée à pied ou à vélo. Enfin, plusieurs centres d’interprétation ainsi que les vingt-deux sites du Réseau Découverte permettent d’approfondir de manière ludique ses connaissances du milieu marin et de rencontrer des gens passionnés qui participent à la réputation mondiale du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. À Tadoussac, le Centre d’Interprétation des mammifères marins (CIMM), qui reçoit plus de 30 000 visiteurs chaque année, offre une belle préparation avant une sortie en mer ou une excellente alternative pour les personnes plus à l’aise sur la terre ferme.

Observation d'une baleine à Tadoussac depuis la plage

Photo Québec Le Mag’

Quelles espèces de baleines peut-on observer à Tadoussac ?

Tadoussac est connu pour être l’un des meilleurs sites d’observation des baleines au monde. Même si 13 espèces sont présentes dans le parc marin du Saguenay-Lac-Saint-Jean, les plus présentes sont le petit rorqual, le rorqual commun, le rorqual à bosse et le rorqual bleu – le plus grand mammifère de la planète ! –, qui viennent se nourrir dans le golfe du Saint-Laurent de mai à octobre. Le béluga quant à lui est la seule espèce à vivre toute l’année dans le Saint-Laurent et sa population est sous haute surveillance, avec des programmes de protection spécifiques.

Comment s’habiller pour une croisière aux baleines à Tadoussac ?

Que vous choisissiez le gros bateau ou le Zodiac pour partir à la rencontre des baleines à Tadoussac, nous vous recommandons de vous vêtir chaudement. Pantalon, manteau, chaussettes, chaussures fermées, bonnet et gants fortement recommandés. Le fleuve Saint-Laurent est à 4 degrés Celsius toute l’année, donc vous n’aurez pas chaud ! Ceux qui opteront pour le zodiac se verront fournir par la compagnie d’observation des baleines une combinaison étanche en plus.

Le souffle d'une baleine à Tadoussac, depuis un zodiac de Croisières Essipit - Photo Croisières Essipit

Photo Croisières Essipit

L’observation des baleines à Tadoussac est-elle encadrée ?

L’Alliance Éco-Baleine, Initiative visant à favoriser une pratique responsable de l’observation des baleines au Québec, joue un rôle important dans la mission de protection du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, depuis sa création en 2010.

Logo de l'Alliance Eco-Baleine - Un gage de qualité à ne pas négliger si vous voulez observer les baleines à Tadoussac

Valérie Busque, agente de promotion pour Parcs Canada, nous parle de l’Alliance-Éco-Baleine.

QUEL EST LE RÔLE DE L’ALLIANCE ÉCO-BALEINE ?

Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent est un des meilleurs endroits au monde pour observer les baleines. Des centaines d’entre elles en font une destination annuelle, après une migration de plusieurs milliers de kilomètres. Pour cela, des entreprises d’excursion, la Sépaq, Parcs Canada et le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) se sont unis pour assurer la pratique responsable et le développement durable des activités d’observation de baleines dans le parc marin pour qu’il devienne un modèle international.

QUELS SONT VOS MOYENS D’ACTION ?

Nous pensons qu’il faut sensibiliser pour mieux protéger. C’est pourquoi les membres de l’Alliance Éco-Baleine organisent une formation auprès du personnel des entreprises d’excursions (capitaines et guides-naturalistes à bord des bateaux) à chaque début de saison touristique. En leur faisant part des résultats d’études récentes sur les baleines et des nouvelles mesures pour mieux les respecter et les protéger, ils ont les moyens, par la suite, d’adopter de bonnes pratiques de navigation et de sensibiliser les clients qu’ils accueillent à bord de leur bateau.

COMMENT S’ASSURER DE CHOISIR UNE EXCURSION ÉCORESPONSABLE D’OBSERVATION DES BALEINES A TADOUSSAC OU AILLEURS AU QUÉBEC ?

En vous rendant sur le site web eco-baleine.ca vous trouverez la liste des entreprises d’excursions en mer au Québec qui sont membres de l’Alliance. Vous pouvez donc être sûr que leur personnel a été formé et qu’il participe à une pratique écoresponsable des activités d’observation des baleines.

Observation d'une baleine à Tadoussac depuis un zodiac de Croisières AML, membre de l'Alliance Eco-Baleine - Photo Croisières AML

Photo Croisières AML

Le biologiste Benjamin Dy nous présente ce géant méconnu, parfois visible à Tadoussac : la baleine bleue

Avec une taille dépassant parfois les 30 mètres et un poids pouvant atteindre les 190 tonnes, le rorqual bleu est le plus gros représentant du monde animal vivant actuellement sur la planète. Un petit nombre de ces géants des mers qui parcourent inlassablement les océans à la recherche de krill et de zooplancton, pénètre chaque printemps dans les eaux du golfe du Saint-Laurent pour s’y nourrir.

Autrefois située aux alentours de 240 000 dans le seul océan Atlantique, la population mondiale de cette espèce terriblement méconnue en termes d’écologie est aujourd’hui estimée entre 5 000 et 12 000 individus. Dans un tel contexte, malgré sa protection internationale totale depuis 1966, l’espèce est toujours considérée comme menacée d’extinction. Combien fréquentent occasionnellement ou ont fréquenté les eaux du golfe du Saint-Laurent ces 40 dernières années ? Peut-être 500, tout au plus. Appartenant à la sous-espèce Balaenoptera musculus musculus présente dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord, cette population s’allie à la sous-espèce B. m. intermedia de l’océan Antarctique et B. m. brevicauda ainsi que indica de l’océan Indien pour former l’ensemble de la population mondiale connue. Actuellement, la population la plus importante est celle du Pacifique nord-est avec quelque 2 000 individus.

LA BALEINE BLEUE : UN MAMMIFERE COLOSSAL ET SOLITAIRE

Immense et effilé, infiniment plus grisâtre et tacheté que bleu, ce rorqual possède environ 300 fanons noirs d’un mètre de longueur qui pendent de sa mâchoire supérieure. Ces fanons lui permettent de filtrer l’eau emmagasinée dans sa large gueule après qu’il ait pris une énorme bouchée dans un banc de krill. En effet, ses 60 à 90 sillons ventraux qui longent son corps depuis sa mâchoire inférieure en direction de son nombril, lui permettent d’engloutir jusqu’à 90 m3 (soit environ 90 tonnes) d’eau et de nourriture ! Ces sillons ventraux, une fois la bouche refermée, vont exercer une pression et éjecter progressivement cette eau par les côtés de la gueule. Au cours de cette évacuation, le krill va être retenu par les fanons près de la langue et avalé dès l’opération de filtration terminée.

Avec de telles dimensions, étonnant de savoir que la baleine bleue ne laisse principalement passer dans sa gorge que des proies longues de quelques centimètres, mais qu’elle récolte à raison d’environ 4 tonnes par jour au cours de l’été. Son cœur de 600 kg met en circulation quelque 10 000 litres de sang au rythme de 8 à 4 pulsations par minute selon que l’animal est en surface ou en plongée. Par temps calme, le puissant souffle qui sort de ses deux évents jumeaux lors de l’expiration des 5 000 litres d’air que peuvent contenir ses poumons atteint la hauteur de 9 à 12 mètres ! Cette colonne d’eau expulsée et pulvérisée en de minuscules gouttelettes peut ainsi être aperçue de très loin par temps calme. Après un cycle de 6 à 20 respirations, la baleine bleue plonge de 5 à 15 minutes en moyenne, même si des immersions de 30 minutes sont fréquentes.

Cependant, ce rorqual n’est pas un adepte des grandes profondeurs, car la plongée la plus profonde connue chez l’espèce n’est que de 204 mètres. Pouvant atteindre la vitesse de 50 km/h, cette baleine croise en général à travers les mers à une vitesse de 20 km/h, mais descend à 5 km/h sur ses zones d’alimentation. Généralement solitaire, la baleine bleue passe l’été dans les hautes latitudes aux eaux froides qui concentrent davantage de krill. L’hiver, même si ses voies et cycles migratoires sont peu connus, elle regagne des zones plus méridionales où elle va mettre bas. À ces latitudes, après une gestation de 12 mois, les femelles donnent naissance à un jeune de deux tonnes et de 7 mètres tous les trois ans environ. Ces petits mastodontes s’alimentent de 400 à 600 litres de lait maternel par jour et prennent ainsi jusqu’à 90 kg dans la journée. Ils seront sevrés aux alentours de l’âge de 8 mois. Au cours de ses migrations, la baleine bleue ne s’alimente quasiment plus et une fois dans les eaux plus tempérées, au cours de l’hiver, elle consomme également environ dix fois moins de nourriture par jour que pendant la période estivale.

Baleine à Tadoussac au coucher du soleil - Photo Croisières AML

Photo Croisières AML

LA BALEINE BLEUE EST LOIN D’ÊTRE INVULNÉRABLE

Au vu de leur taille, de leur puissance et de leur vitesse, les baleines bleues adultes n’ont pas réellement de prédateur naturel, même si l’orque peut s’attaquer aux jeunes. Cependant, une mortalité naturelle avérée existe, due aux mouvements rapides des glaces au printemps et à l’automne par l’intermédiaire des vents et courants marins. En effet, dans certaines configurations, la glace de mer peut piéger ces géants mal équipés malgré leur démesure pour effectuer leurs respirations dans des eaux complètement recouvertes. L’exemple de ces neuf individus qui ont péri de façon quasi simultanée au large de Terre-Neuve au printemps 2014, reste dans les mémoires. Les collisions avec les navires ou encore les étouffements dans des filets de pêche représentent également des risques supplémentaires pour le rétablissement de cette espèce très vulnérable.

La pollution sonore croissante dans les océans a encore un impact peu évalué sur la baleine bleue, mais joue peut-être un rôle néfaste pour l’espèce. À l’heure actuelle, difficile de déterminer dans quelle mesure le réchauffement climatique affectera la circulation thermohaline de l’Atlantique Nord par l’apport massif d’eau froide et douce dû à la fonte de l’inlandsis groenlandais, et les conséquences sur l’abondance et la localisation du krill dans le futur. Comme bien des espèces dans ce contexte de changement environnemental qui modifie et modifiera les habitats naturels dans des laps de temps rapides, mais encore largement indéfinis, la baleine bleue devra elle aussi s’adapter. Ou pas.

QUELQUES CHIFFRES SUR LA BALEINE BLEUE : 

 

  • 5 à 15 ans : la maturité sexuelle des mâles et femelles dans les différentes populations et sous-espèces du monde.
  • 2 mètres : la taille moyenne supérieure des individus de l’hémisphère sud comparée à ceux de l’hémisphère nord. Différence probablement expliquée par une disponibilité alimentaire supérieure dans l’océan austral.
  • 80 ans : la longévité estimée de l’espèce par les scientifiques.
  • 350 000 : le nombre de baleines bleues tuées dans le seul océan Antarctique entre 1900 et 1970, qui a fait chuter cette population à environ 0,15 % de sa démographie initiale. Elle est toujours aujourd’hui évaluée à moins de 1 % de son statut originel.
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