Le Parc olympique de Montréal

Quand on visite Montréal, il y a peu d’endroits d’où l’on n’aperçoit pas la célèbre tour du non moins célèbre Stade olympique des Jeux de Montréal , en 1976.

9 ans après l’Exposition universelle de 1967, les Jeux olympiques de 76 achèvent d’asseoir la stature internationale d’une ville de Montréal à la fois moderne, jeune et débordante d’énergie. Le Parc olympique, à nul autre pareil, est en quelque sorte le symbole de la Montréal émergente et à la créativité débridée. Stade, vélodrome et centre de natation sont nés du crayon de l’architecte français Roger Taillibert, qui n’achèvera la fameuse Tour de Montréal de 165 mètres, la plus haute structure inclinée au monde, qu’en 1987 après des années d’un chantier aussi chaotique que critiqué pour ses astronomiques dépassements de budget. Le Big-O, comme on l’appelle, aura coûté 1 milliard de dollars. Elle offre aujourd’hui un point d’observation imprenable sur la ville, avec le mont Royal en toile de fond. Les infrastructures se visitent et le stade accueille de grands rendez-vous sportifs et musicaux, c’est l’esplanade olympique qui a repris le flambeau des festivités populaires les plus diverses : du plus grand rendez-vous de food trucks d’Amérique du Nord, les Premiers Vendredis (mai-octobre) au Village Mammouth hivernal, avec sa patinoire géante , en passant par les fameuses Jardineries (juin-octobre). Un lieu de vie dont les Montréalais sont fiers, quoi qu’on en dise !

Notre avis

Encore un symbole époustouflant de l’audace architecturale de Montréal, qui mêle et fait coexister tous les styles et toutes les couleurs de la palette ! La flamboyante soucoupe et sa tour vivent ainsi en harmonie avec d’autres ensembles de proximité : le jardin botanique et le parc Maisonneuve, hauts lieux de villégiature urbaine, été comme hiver ; le biodôme et l’insectarium ; un golf municipal, une piscine et bien d’autres – sans oublier le village olympique environnant, transformés depuis en condos de luxe.