Chateau Madelinot : Le Podcast Essentiel


Assister à la naissance des bébés phoques - les blanchons - sur la banquise : c'est l'expérience incroyable que propose l'hôtel Château Madelinot

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Bonjour tout le monde, c’est parti pour un nouvel Essentiel avec notre ami David Lang. Bonjour David.

Bonjour Karim. Bonjour à tous.

L’Essentiel du jour, c’est le Château Madelinot. Tu as choisi pour ça 3 mots clés. Comme d’habitude, comme souvent, ton premier mot-clé, ça nous situe à peu près l’endroit et l’endroit, ce sont les Îles-de-La-Madeleine.

Ah ! Les Îles-de-la-Madeleine ! Nous sommes en plein cœur du Golfe du Saint-Laurent. Les Îles-de-la-Madeleine, c’est une des belles régions, des 4 régions qui forment le Québec maritime à l’Est du Québec. Là, on prend la mer, alors on va plutôt prendre l’avion cette fois-ci, puisqu’on s’y rend en plein hiver. Et on arrive sur une de ces îles de l’archipel des Îles-de-la-Madeleine, qui est Cap-Aux-Meules, pour trouver un des hôtels du groupe Accent, l’hôtel Château Madelinot.

Qui va nous proposer une expérience, tu l’as dit, hivernale. Et pour nous expliquer cette expérience, tu as choisi ton 2e mot clé. C’est le mot blanchon.

Blanchon, ce sont les vrais vedettes de ce podcast. C’est la raison pour laquelle on se rend aux îles en plein hive. Les blanchons. Karim, ce sont les bébés des phoques du Groenland, ces petits bébés phoques tout blanc, tout immaculés. On les appelle blanchons, c’est pas tout à fait par hasard. Et l’hôtel Château Madelinot nous propose une activité d’observation de ces blanchons à même la banquise, une banquise qui se forme autour de l’archipel, au large des îles en plein hiver. Et on va partir en hélicoptère. Alors déjà, le périple est assez fascinant, on va survoler les îles, le Golfe, pour atterrir sur la glace et aller à la rencontre ces bébés phoques qui sont là par milliers et dizaines de milliers, centaines de milliers. Les phoques du Groenland se rendent un petit peu plus au Sud pour mettre bas en cette période de l’hiver et c’est à ce moment-là qu’on va avoir la chance de vivre cette activité.

Tu viens de parler de millier, de dizaines de milliers de phoques et de bébés phoques. Sue cette banquise, le ressenti, l’émotion qu’on doit avoir au moment de cette expérience va être juste incroyable !

Hallucinant. C’est une expérience hallucinante. Elle est connue aujourd’hui dans le monde entier. C’est parfois l’expérience d’une vie. Il y a des gens qui attendent ça depuis très, très longtemps. C’est notre 3e mot clé qui Karim, c’est le mot, rareté. D’abord parce que effectivement, il y a très peu d’endroits au monde où on a la chance de voir – et surtout autour du cercle Arctique – les bébés phoques d’aussi près. L’environnement est incroyable, c’est vraiment la banquise, la glace, la neige, et puis il faut dire que le nombre de places est assez limité, on va réserver très à l’avance et puis l’aventure n’est pas garantie. Il faut imaginer que certaines conditions évidemment, climatiques, de formation de la glace, doivent être réunies. Donc il y a des années où cette expédition n’est pas possible. Alors voilà, c’est pour ça qu’on parle de rareté. C’est une aventure qui attire les projecteurs. Il y a beaucoup d’équipes TV qui viennent sur place. Le National Geographic l’a classée parmi les 25 découvertes à faire en 2020. Netflix est en train de préparer un documentaire sur l’observation des blanchons. Donc on comprend qu’il il y a un grand engouement.

4 questions comme d’habitude David, pour continuer notre exploration et notre découverte du Château Madelinot et de cette expédition, de cette rencontre avec les blanchons. La première, alors, on y a déjà partiellement répondu, pourquoi c’est un Essentiel ? C’est une expérience qui est quasiment unique au monde.

Elle est quasiment unique au monde. Elle est incroyable pour sa rareté, pour les émotions qu’on va ressentir sur la glace. On va passer quelques heures sur la banquise à côtoyer les phoques du Groenland et leurs bébés, les blanchons. On est tous touchés au cœur. Alors les Français en particulier et les Japonais également parce que ça nous rappelle quelqu’un qu’on aimait bien. Dans les années 80, les moins de 40 ans ne peuvent pas forcément se souvenir, mais c’était Bibifoc, ce dessin animé – je ne te chanterai pas le générique, Karim, il fait beaucoup trop beau aujourd’hui. Mais voilà donc, c’est vraiment l’occasion d’approcher cette espèce sauvage qui est rare et qui est magnifique. Et comme je vous l’ai dit, le National Geographic l’a mis dans son top 25 des meilleurs voyages, des plus beaux voyages à faire il y a seulement quelques années.

Il faut noter que le nombre de places de cette expédition est évidemment limitée. Que, on l’a dit, il y a un très gros engouement international, notamment de la part des Japonais. Bibifoc, le dessin animé, c’est un dessin animé japonais. Le succès qu’il a connu là-bas a rendu évidemment le blanchon extrêmement populaire. Il n’est pas rare de voir les Japonais arriver avec leurs peluches pour faire une photo du vrai blanchon à côté de leur mascotte à eux. Quand est-ce qu’on doit s’y rendre ? Tu as parlé de l’hiver, mais je pense que la période est extrêmement précise en vérité.

Elle est très précise. On imagine bien que les conditions de formation de la glace, que les conditions météo vont jouer sur ce créneau qui arrive en général entre la fin du mois de février et le début du mois de mars. Alors il faut suivre effectivement les recommandations des scientifiques qui, d’après leurs observations, vont pouvoir fixer quelques mois à l’avance le créneau qui pourra peut-être émerger pour aller voir les blanchons. Et donc on réserve longtemps à l’avance, mais on a parfois la confirmation seulement quelques jours avant l’expédition. Ça fait partie du fun de l’aventure.

Oui, un folklore qui peut nous amener aussi à nécessiter une certaine patience parce que, même quand on arrive sur place, il n’est pas garanti que l’expérience se fasse.

Et non. C’est la nature qui décide, Karim.

Et ce qu’il y a encore un détail supplémentaire que tu voudrais nous partager à propos de ce coup de cœur qui, on a compris, est déjà extrêmement important.

Il faut préciser qu’on est très bien accueilli au Château Madelinot. C’est un hôtel où on trouve un hébergement de qualité. On va pouvoir aussi goûter aux Îles-de-La-Madeleine, au resto Bistro Accent. les Îles sont vraiment un paradis pour les épicuriens. Vous avez de très beaux produits régionaux, on pense aux produits de la mer, aux fruits de mer, évidemment, aux homards, aux poissons. Vous aurez l’occasion de pouvoir goûter tout ça. Et puis il y a d’autres activités à faire à travers les forfaits qui sont proposés par les hôtels Accent, Château madelinot : les excursions terrestres sur l’archipel, des rencontres avec les artisans, les artistes des îles. Et puis cette insularité dans ces quartiers d’hiver, qui est vraiment très singulière. Les îles, on les connaît bien en été, c’est une destination fantastique. Imaginez-les, ceinturée de banquises, de ces paysages qui sont déjà vraiment uniques au Québec, c’est absolument magnifique.

Très souvent, David, ma 4e question, c’est une anecdote que je demande de partager avec nous. Aujourd’hui, c’est plus qu’une anecdote, c’est même un hommage que tu voudrais rendre.

C’est à la fois une anecdote et un hommage puisque je voudrais vous parler du photographe Rei Ohara, qui était un photographe japonais qui nous a quitté il y a seulement quelques mois. Les lecteurs de Québec le Mag’ le connaissent, puisqu’à chaque fois qu’on a raconté l’expérience de l’observation des blanchons, c’était ses photos qu’on voyait. Ce sont ses photos depuis 30 ans qu’on voyait à peu près aux 4 coins de la planète quand on parle des blanchons. Rei Ohara au départ, c’est un photographe de guerre. C’est un photo-journaliste qui avait couvert les événements de la place Tian’Anmen en 89 en Chine. Il était tombé malade, gravement malade, peu de temps après la fin des années 80 et, alors qu’il était alité, il est tombé sur une photo de blanchon. Ça a été sa rencontre avec cet animal. Il y a eu un déclic, il est tombé en amour et il s’est promis que s’il se rétablissait, il irait les voir sur place. Ce qu’il a fait. Il est parti direction l’Île-Du-Prince-Édouard. Son avion a été dérouté – là, c’est encore un coup du sort, du hasard – vers les îles de la Madeleine où le Château Madelinot opérait déjà ses excursions. Il a pu vivre l’aventure et il est devenu un grand ambassadeur, finalement, de l’observation des blanchons. Il revenait chaque année et il a contribué vraiment à populariser l’expérience aux 4 coins de la planète.

Oui, il laissait une valise sur place à demeure pour être sûr de ne manquer de rien, pour être sûr de ne pas se retrouver non plus dans la situation de certains touristes qui débarquent sans le matériel nécessaire pour aller sur la banquise. Justement, donc, si jamais vous décidez de faire cette expérience, n’oubliez pas de vous équiper, même si l’hôtel a prévu généralement du matériel de prêt. Il faut savoir que Rei Ohara désormais à sa propre exposition permanente au Château Madelinot, que toutes ses photos, en effet, peuvent être trouvées un peu partout et notamment dans certains numéros de Québec Le Mag’. C’était notamment, alors là aussi un hasard, mais c’est la couverture du tout dernier magazine qui est paru de Québec Le Mag’, avant l’arrêt de la diffusion du magazine papier.

Oui notre dernière série effectivement.

David, merci pour ce nouveau partage. Et puis on se retrouve très bientôt pour un nouvel Essentiel. Des Essentiels que vous pouvez évidemment retrouver sur notre chaîne de podcast. Vous pouvez aussi retrouver un format un peu plus long qui s’appelle Prendre le large et dans lequel on vous partage des expériences au long cours avec des invités généralement qui nous viennent directement du Québec. David, à très bientôt.

Merci à toi Karim et à très bientôt. Au revoir à tous.

À bientôt à vous.


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