Itinéraire : 7 jours de road-trip en Gaspésie
La destination Sa nature, son histoire et ses habitants font de la Gaspésie un c
Bonjour à toutes, Bonjour à toutes, je m’appelle Karim Binon et je suis ravi de vous accueillir pour le tout premier épisode du Podcast de Québec Le Mag. Alors Québec Le Mag, comme son nom l’indique, c’est le rendez-vous des amoureux du Québec sur le site Internet quebeclemag.com, sur notre page Facebook aussi ou sur notre compte Instagram. Ça fait des années que sur tous ces supports, nous partageons avec vous notre passion du Québec. Alors à tous ces rendez-vous, on ajoute aujourd’hui ce format de podcast, un format sur lequel on va, bien entendu vous parler de voyage d’itinéraire, d’expériences, de rencontres, de paysage, bref de tout ce qui explique que le Québec est surnommé la belle province. Alors c’est vrai, en podcast, on n’a pas le support de l’image, mais je suis assez convaincu qu’avec les bons mots, avec les bonnes personnes aussi, on peut vous inviter à vous évader et vous donner l’envie voyager au Québec. Pour ce tout premier épisode, on a choisi de vous parler d’une région qui nous tient particulièrement à cœur, c’est le Québec maritime. Et pour parler du Québec maritime, j’ai le plaisir d’accueillir aujourd’hui 2 invités. Alors d’abord, Suzie Loiselle qui est agent de relation de presse du Québec maritime. Bonjour Suzie.
Bonjour.
Bonjour et bienvenue et surtout merci d’être avec nous aujourd’hui.
Merci à vous de nous accueillir.
Avec grand plaisir. Et puis notre 2e invité, c’est quelqu’un que, si vous êtes des fidèles de Québec Le Mag, vous connaissez forcément, puisqu’il s’agit ni plus ni moins du rédacteur en chef du magazine, C’est David Lang. Bonjour David.
Bonjour Karim, Salut Suzie.
Bonjour et merci, merci à toi aussi de joindre à nous pour ce tout premier podcast. Québec Le Mag.
Ben merci à vous, c’est un plaisir de parler du Québec en général et du Québec maritime en particulier.
Québec Maritime, oui. Je me tourne vers toi, Suzy, puisque de nous trois, c’est sans doute toi qui connais le mieux ce territoire.
Est-ce que tu peux nous présenter en quelques mots le Québec Maritime, principalement pour celles ou pour ceux qui n’ont pas eu la chance de l’avoir déjà visité, alors j’en fais partie, ça tombe bien, ou même qui n’en auraient jamais réellement entendu parler ?
Oui, avec plaisir, Karim.
Juste pour vous donner une idée au niveau géographique, où situe le Québec maritime dans la province du Québec. C’est les quatre régions à l’est de la province.
Donc, on parle ici du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Côte-Nord et des Îles de la Madeleine. Une superficie en territoire, on parle de 280 000 km².
Ça, ça représente environ 30 fois la superficie de la Corse.
Voilà, on est sur un petit territoire, pour le coup on imagine un petit peu.
Et pour moins de 400 000 habitants, donc il faut se garder en tête que ce sont des grands espaces, c’est vraiment l’accessibilité à la nature.
Et on parle de plus de 3000 kilomètres de littoral, donc ça vous donne une image de mer, de montagne, de bord de mer.
Tout ça effectivement, quand on parle de mots qui font voyager au Québec, on y est déjà rien qu’à entendre ces superficies et puis la variété a priori de tout ce qu’il y a à voir, parce que c’est une des particularités je pense du Québec maritime, c’est cette variété de profils, de reliefs, de paysages.
Exact.
Il faut savoir aussi que comme on est dans la portion est du Québec, on se trouve à être où se trouve l’estuaire du Saint-Laurent et le golfe du Saint-Laurent.
Donc, notre portion Québec-Maritime, c’est où on retrouve l’eau salée.
D’accord. Parfait.
David, alors tu es le rédac chef de Québec Le Mag, on l’a dit tout à l’heure.
Ce faisant, c’est toi qui est un peu le garant de la ligne éditoriale de tous les supports de Québec Le Mag, donc tu es forcément parti prenante dans les choix de tous les éléments qu’on met en avant sur tous nos supports.
Donc ma première question, c’est pourquoi avoir décidé pour ce tout premier podcast, pourquoi avoir choisi comme thématique le Québec maritime ?
Moi, le Québec maritime, c’est depuis très longtemps, depuis ma découverte du Québec, il y a bientôt 20 ans maintenant, un de mes grands coups de cœur au Québec.
On est effectivement à l’est de la province et la star incontestée des lieux, c’est le Saint-Laurent qu’on voit se transformer petit à petit en estuaire, en mer et puis en golfe.
Rien que cette découverte est très impressionnante.
Et puis, c’est comme vous l’avez évoqué chacun, la richesse, la diversité des paysages, des cultures qu’on va trouver aussi bien sur les littoraux.
Suzy nous disait plus de 3 000 km de littoral, c’est immense, mais aussi dans les arrière-pays. Vous avez toute une mosaïque de paysages, ça va des montagnes au cœur de la Gaspésie jusqu’à aux grandes étendues boréales en Côte-Nord, qui vont jusqu’à tutoyer la Taïga, en passant par des petites villes super sympathiques, par un archipel incroyable que sont les Îles de la Madeleine, et mille visages, mille cultures, mille découvertes à faire dans cette région.
Moi, c’est depuis très longtemps un de mes grands coups de cœur, et je vais vous confier quelque chose, si aujourd’hui on est dans une situation un petit peu, depuis un an, un peu compliquée, À titre personnel, si je devais choisir une destination pour fêter le retour à la liberté et au déconfinement, ce serait pour ses très larges horizons, pour cette grande respiration qu’il offre, ce serait le Québec maritime pour moi, sans hésiter.
Bon, mais Suzy, tu notes la promesse et puis j’imagine que tu seras là pour accueillir David sans aucun problème.
Ça serait avec plaisir, David. Plaisir partagé.
David, et puis pas seulement David, à mon avis, je pense qu’on est nombreux.
Alors moi, j’ai beaucoup entendu parler du Québec maritime ces derniers temps pour préparer ce podcast notamment.
Donc forcément, c’est devenu un point de repère et une priorité dans ma liste des lieux à visiter très prochainement. J’espère, on croise tous les doigts pour ça.
Alors, dis-moi David, combien de fois tu as eu la chance, puisqu’on va parler de chance, de visiter le Québec maritime ?
Moi, j’y suis allé entre quatre et six fois, dont deux grandes tournées entre toutes les régions du Québec maritime.
Et puis, j’ai fait un autre voyage il y a maintenant quelques années, qui consiste à rejoindre les Îles de la Madeleine, au cœur du golfe du Saint-Laurent, dans le cadre d’une croisière qui part de Montréal.
Ça, c’était, je crois, mon cinquième voyage au Québec maritime.
Les îles, c’est un peu un cas à part au Québec maritime, puisque ça demande finalement un voyage à part entière.
Mais c’est ça, cinq ou six fois, et à chaque fois le même émerveillement, des saisons aussi différentes.
J’ai fait l’été un peu sous toutes ses coutures, la fin du printemps, le début de l’automne, et c’est à chaque fois des paysages qui se réinventent et puis des ambiances.
C’est ça.
D’accord, alors tu as parlé d’été, tu as parlé de printemps, tu as parlé d’automne, tu n’as pas parlé de l’hiver et pourtant quand on parle Québec et quand on parle Canada de manière générale, on a en tête tous ces grands paysages enneigés, donc tu n’as pas visité le Québec maritime en hiver ?
Il y a eu un petit aperçu du bassin Laurent alors qu’il était encore pris dans la glace.
Ça devait être au tout début du printemps, en avril, alors l’hiver est encore très très installé à ce moment-là au Québec.
Mais moi c’est une corde qui manquerait à mon arc et moi je rêverais par exemple d’aller visiter la Gaspésie en hiver ou de faire un raid de motoneige en Côte-Nord en hiver ou de retourner au Bas-Saint-Laurent en hiver.
C’est certain que l’hiver au Québec, c’est plus qu’une saison, c’est un pays, comme dit le poète.
D’accord.
Puisqu’on parle de saison, et tu parles de cette importance et de tout ce qu’on peut voir de différent entre les différentes saisons. Suzy, un mot par rapport à ça ? Un même endroit au Canada, et au Québec en particulier, peut vraiment offrir des paysages et des expériences, en fait, très différentes d’une saison à l’autre.
Quelle influence peuvent avoir les saisons sur une visite du Québec maritime ?
Est-ce qu’il y a des portions du pays qui sont plus difficilement accessibles, par exemple en hiver ?
Est-ce qu’il y a des choses qui ne sont qu’à voir sur certaines saisons ?
En fait, pour ce qui est des saisons, la première chose que j’aimerais vous dire, c’est qu’il n’y a pas de mauvaise température, il y a seulement des gens mal habillés, donc il faut avoir le bon équipement.
Ensuite, il faut savoir que le paysage est changeant.
Une même photo en hiver ou en été peut totalement ou drastiquement être différente.
Ça fait que ça fait vraiment un plus de venir dans toutes les saisons pour voir différemment le paysage, c’est sûr et certain.
Mais pour garder l’idée des saisons, il faut savoir que le printemps, c’est le moment idéal pour tout ce qui est poissons, fruits de mer, la qualité, la fraîcheur, le retour des oiseaux marins, les baleines reviennent à Tadoussac et dans tout le Saint-Laurent.
Pour ce qui est de l’été, nous, normalement, la haute saison, c’est de la mi-juillet à la mi-août, fin août. Donc ça, c’est où on a le plus de touristes en même temps sur nos routes.
Puis si on pense à l’automne, vous rêvez tous de l’été indien au Québec.
Chez nous, c’est magnifique, les couleurs sont différentes.
On parlait tout à l’heure du littoral, mais on a aussi l’intérieur avec les montagnes, donc il est possible de voir les couleurs changer du rouge au jaune au orange.
C’est magnifique en automne.
Et pour ce qui est de l’hiver, en fait, c’est tellement une étendue de blanc à l’infini que ça devient, justement, si on est bien habillé, si on a les bons vêtements pour en profiter, les joies de l’hiver peuvent faire vraiment apprécier cette saison froide.
Tu le vends bien, tu donnes envie d’y aller à toutes les saisons, donc d’y aller plusieurs fois, ça c’est parfait. Merci pour ça.
David, je reviens sur tes séjours, tes multiples séjours au Québec maritime.
Alors j’imagine que, au fil du temps, tu as eu l’occasion de visiter certains endroits, peut-être plusieurs fois.
Est-ce que tu as des coups de cœur ?
Est-ce que tu as des endroits que tu estimes incontournables ?
Et puis surtout, alors tu peux répondre en plusieurs fois, mais pour une personne comme moi qui n’a jamais visité le Québec maritime, à ton avis, par quoi il faut commencer ?
Les deux questions, excuse-moi Karim, sont très compliquées pour moi.
D’abord parce que je n’ai pratiquement que des coups de cœur.
Je ne peux pas me souvenir d’un épisode de déception sur tous ces voyages au Québec.
Ça a chaque fois été de grandes surprises.
Alors je peux quand même vous raconter des souvenirs qui resteront vraiment impérissables dans chaque région.
Moi, j’aime beaucoup les parcs nationaux de manière générale au Québec, et en particulier au Québec maritime.
Et dans le Bas-Saint-Laurent, par exemple, il y a le parc national du Bic, qui est vraiment…
propose des paysages vraiment extraordinaires, des activités aussi.
On est sur une portion du littoral qui est très découpée avec des îlots, des anses, des capes, un mélange de mer, de reliefs, de baies secrètes où se prélassent les phoques.
Ça, c’est un endroit que j’adore et qui se réinvente pas seulement au cours de l’année, mais même au cours d’une journée avec des ambiances qui changent du matin au soir, la brume, etc. C’est une destination que j’adore pour faire du kayak de mer, par exemple, de la randonnée pédestre.
Et puis, il y a toute une série d’hébergements, dont la Sepaq, qui est la société qui gère les parcs nationaux au Québec, à le secret : le prêt-à-camper, les yourtes, par exemple.
C’est une dizaine de yourtes réparties dans le parc.
Ça, c’est un endroit génial.
J’ai dans toutes les saisons, dans toutes les régions, des souvenirs qui m’ont beaucoup marqué. Lors d”un road trip en Gaspésie, par exemple, j’ai le souvenir d’une randonnée en kayak de mer au niveau du parc national Forillon.
Là, on est à la pointe de la péninsule gaspésienne.
C’est une compagnie qui vous invite à faire une randonnée de trois heures en kayak au moment du coucher du soleil. Vous imaginez déjà le paysage des derniers reliefs, des Appalaches qui se jettent dans la mer avec des falaises vertigineuses.
Et en plus, durant cette randonnée au soleil couchant, on va longer une échouerie de phoques, de phoques gris et de phoques communs, qui sont des animaux vraiment fascinants et qui sont aussi curieux que finalement les randonneurs en kayak, et qui vont s’approcher des embarcations et se prélasser au soleil.
C’était vraiment un souvenir fascinant.
De l’autre côté du fleuve, sur la rive nord du Saint-Laurent, il y a de nombreux endroits qui m’ont beaucoup marqué. Notamment le parc nature de Pointe aux Outardes, là on est du côté de Baie-Comeau, et c’est une pointe qui s’enfonce dans le Saint-Laurent et qui a la particularité d’abriter nombreux écosystèmes très différents.
Vous trouverez une érablière, des plages, des dunes, un marais salé, et puis c’est un site incroyable pour l’observation des oiseaux.
Vous avez des centaines d’espèces migratoires ou sédentaires qui sont observables là-bas, et vous êtes vraiment coupé du monde.
Sur ce petit territoire où il y a là aussi des hébergements assez insolites, qui sont des nichoirs pour oiseaux géants.
Et ça, ça a été vraiment un souvenir génial.
Et je vous donnerai mon quatrième souvenir impérissable au Québec maritime, ce sont les Îles de la Madeleine. Là, plutôt pour l’ensemble de leur œuvre, parce que là, c’est un archipel qui ressemble à rien d’autre, qui est totalement fascinant à découvrir.
Vous êtes au milieu du Golfe du Saint-Laurent, les paysages sont très singuliers, avec des côtes bordées par des falaises grises et rouges, d’immenses plages, des collines verdoyantes, des petites maisons de pêcheurs colorés.
et puis la personnalité surtout des Madelineaux, des habitants des îles qui sont des descendants d’Acadiens pour la plupart, qui ont leur culture, leur accent, leur sens du partage aussi, de la fête.
Beaucoup d’artistes, beaucoup d’artisans, beaucoup d’artistes aussi du goût, puisque vous avez des produits, comme le homard, d’une fraîcheur incroyable.
Ça, c’est le type de destination qui vous touchent tous les sens. La vision, l’ouïe, l’odorat, le goût, et c’est absolument magique comme souvenir.
Merci David. Là, effectivement, ça y est, on est parti, on voyage.
Suzy, quelques mots sur les choix opérés par David. Alors, ce sont évidemment des choix très personnels, on l’a compris, il y a des expériences qu’il a vécues là-bas.
Est-ce que ce sont des lieux qui font partie des best-sellers, entre guillemets, du Québec maritime ?
Ben oui, en fait, c’est sûr que c’est des activités incontournables.
Si on pense aux hébergements insolites, à l’observation des animaux du Québec, on a vraiment un grand choix.
Je crois que les coups de cœur de David me donnent le goût encore à l’été, là.
J’ai bien hâte aux saisons plus chaudes.
Mais il faut savoir aussi qu’on peut venir hors saison, hors touristique, parce qu’il y a moins de gens sur la route.
C’est aussi un moment… je pense que quand David est allé aux Îles-de-la-Madeleine, ce n’était pas en pleine saison.
Il a eu la chance de parler avec les locaux, d’échanger avec les artisans.
Donc, ça donne quand même une petite idée de pouvoir…
Je pense que le contact humain est vraiment important.
Oui, je suis d’accord. C’est essentiel.
Il est important et il est d’une richesse qu’on ne soupçonne pas quand on arrive au Québec maritime, parce que vous avez toutes sortes de communautés historiques, finalement, qui ont peuplé ces régions au fur et à mesure du temps.
Et sans oublier, bien sûr, les premiers peuples, les nations autochtones.
Vous allez rencontrer les Innus, par exemple, en Côte-Nord.
Vous allez rencontrer les Micmac en Gaspésie, du côté de Gaspé.
Et ça, c’est vraiment fascinant.
D’accord.
Je reviens juste quelques instants sur la notion de saison, parce qu’on n’en a pas parlé tout à l’heure, mais on n’a pas évoqué la notion de température.
Quelle fourchette de température on peut attendre selon les saisons ?
Parce que tu parlais tout à l’heure d’équipement et de l’importance de bien s’équiper, notamment quand on vient en hiver.
Mais typiquement, quand on va au Québec maritime en été, on s’attend à quelle température en général ?
Il ne faut pas avoir peur.
Je dis qu’il faut avoir des bons vêtements, mais en fait, c’est qu’on est sur le littoral.
On le disait tout à l’heure, 3000 km de littoral.
Et avec les marées, la température peut changer.
La différence, c’est qu’ici, on n’a pas besoin de l’air conditionné, climatisé.
Je ne me souviens plus comment vous le dites chez vous, mais on a l’air libre.
Donc, si on a trop chaud dans la voiture, on ne fait seulement qu’ouvrir les fenêtres.
Donc, il y a toujours avec le changement de marée, 5 à 10 degrés qui peuvent descendre.
Des fois, on peut avoir une très chaude journée à 35 degrés Celsius. On va sur le bord de l’eau, on est déjà à 25. Donc, ça vous donne une idée, mais dans les terres, il fait un petit peu plus chaud.
Donc, une journée, en général, la nuit, ça peut aller entre 15 degrés et 20 degrés.
Donc, pour les gens qui font du camping, il faut avoir un bon sac de couchage. Mais sinon, en général, c’est des belles chaudes journées. Là où on a la pluie davantage, c’est plutôt le printemps et l’automne. Puis l’hiver, bien sûr, on a des averses de neige.
D’accord.
Et l’hiver, ça peut descendre jusqu’à quelle température?
Bon, là, je vais peut-être vous faire peur.
Quand on a des grands vents, parce qu’on est toujours sur le bord de l’eau, quand on a des grands vents, ça peut aller jusqu’à moins 35.
Moins 35, d’accord !
Par contre, si on est bien habillé, ça va aller.
Les belles chaudes journées d’hiver, par contre, on peut avoir 2-3 degrés Celsius.
D’accord, oui, les belles chaudes journées d’hiver.
Tu fais bien de signaler. L’enneigement est absolument exceptionnel dans les régions du Québec maritime. Je crois que la Gaspésie est la région au Québec qui reçoit le plus de neige, si je ne me trompe pas, Suzy.
On peut avoir dans le parc national la Gaspésie et les montagnes des Chic-Chocs jusqu’à 7 mètres de neige.
Et c’est renouvelé, c’est renouvelé.
Oui, on peut faire le ski, le ski on va dire hors-piste ou encore le ski alpin ou le ski de fond.
Donc les gens qui sont vraiment passionnés des activités parce que pour apprécier l’hiver, il faut aller dehors jouer.
On a des gens qui font du ski, on a aussi des gens qui font le patin à glace. Il y a des gens qui font la pêche sur glace, donc ça c’est quand on fait un trou dans la glace pour aller pêcher le poisson sur la banquise. C’est vraiment une activité exceptionnelle.
On a aussi le traîneau à chiens, on a aussi l’observation des blanchons, des bébés phoques aux Îles-de-la-Madeleine, qui est sur une fenêtre de trois semaines environ où on peut aller sur la banquise observer dans leur habitat naturel cette espèce.
D’accord.
On a parlé des phoques que David a vus, tu viens d’en parler aussi l’hiver.
Il y a un autre animal mythique….
Beaucoup plus gros ! Beaucoup, beaucoup plus gros pour le coup.
Tu as compris que je parlais de la baleine.
À quelle saison il faut aller au Québec maritime pour être sûr, on n’est jamais sûr de rien, mais pour se donner une bonne chance en tout cas d’observer des baleines ?
En fait, la meilleure saison, c’est de mai à octobre, parce que c’est le moment où toutes les baleines reviennent pour s’alimenter dans le Saint-Laurent.
Tadoussac est un des meilleurs endroits au monde pour observer les baleines.
On a jusqu’à 13 espèces de baleines différentes qui peuvent en même temps être dans les eaux du Saint-Laurent. Il faut savoir que le beluga, la baleine blanche, reste avec nous à l’année.
Donc c’est sûr et certain qu’avec les glaces, c’est un petit peu plus difficile l’hiver de l’observer, mais on a une baleine qui reste avec nous l’année et sinon les autres reviennent de mai à octobre.
D’accord.
Tu viens de parler de Tadoussac, c’est là que se trouve ce fameux hôtel rouge et blanc qu’on voit sur toutes les photos, en arrière-plan des photos de baleines.
Exact. Un bâtiment mythique.
J’ai eu la chance d’y séjourner à l’hôtel Tadoussac.
Il faut dire que la baie de Tadoussac est une des plus belles baies du monde.
Le décor est fantastique. Vous êtes dans un très beau village historique qui comprend le premier poste de traite, par exemple, des fourrures en Amérique du Nord, une très vieille chapelle, je crois la plus ancienne aussi, chapelle en bois d’Amérique du Nord, qui a également un toit rouge.
Et vous avez cette nature environnante qui est fascinante, c’est-à-dire, vous sortez de l’hôtel Tadoussac, vous allez marcher quelques centaines de mètres, et vous vous retrouvez, les pieds dans le sable, sur la plage, ou sur les rochers, à apercevoir le souffle des baleines au large.
C’est vraiment génial.
Et c’est au large à quelle distance ?
Et à quel point on peut s’approcher de ces mammifères géants ?
Et de quelle manière on peut les observer au plus près ?
Je laisserai Suzy répondre de manière générale.
Je vais vous donner mon expérience.
Ce que je préfère pour aller voir les baleines, ce sont les croisières sur les petites embarcations en zodiac. Par exemple, avec nos amis Innus, la communauté Essipit, un peu au nord de Tadoussac.
C’est fantastique parce qu’on est assez peu sur l’embarcation, on n’est pas sur un gros bateau et on a des sensations finalement qui sont décuplées.
Rien qu’en naviguant, ça remue un peu, mais on peut s’approcher, alors pas trop près.
Il faut savoir que les croisières aux baleines sont très réglementées.
Il y a toute une réglementation, un code éthique pour les croisiéristes, qui est un des plus avancés au monde aujourd’hui, qui, si je ne me trompe pas, s’appelle l’Alliance Éco-Baleine. Et donc il y a des règles quand même respectées, à la fois pour les croisiéristes, pour les plaisanciers, pour tout un chacun qui fait une balade en stand-up paddle ou en kayak. Donc, on a la chance d’approcher ces animaux, dont le plus grand de la planète, la baleine bleue, en évitant de les déranger au maximum.
Il y a quelques espèces qui sont en difficulté. Suzy parlait du beluga.
Le beluga fait l’objet d’un suivi spécifique parce que c’est une population qui est en danger.
Suzy ?
Tu veux compléter?
Oui. On parlait des types d’embarcations.
C’est sûr et certain que tout ce qui est petite embarcation devient intéressant parce qu’on est à la même hauteur qu’eux, à la hauteur de l’eau.
Par contre, il existe aussi la possibilité d’y aller en grand bateau.
Je pense par exemple Croisières AML qui offre sur le bateau des services, que ce soit nourriture ou toilettes, parce que ce n’est pas tous les gens qui sont des grands aventuriers non plus.
Il faut garder en tête que les gens qui ont le mal de mer peuvent faire l’observation de la rive. On a différents endroits où c’est possible.
Et ce qui est intéressant avec les baleines, en fait, c’est qu’elles viennent ici pour se nourrir. Donc, si elles s’alimentent, elles vont aller respirer davantage.
Donc, c’est pour ça que nous, on peut les observer aussi facilement.
Et elles utilisent, en fait, la paroi qui se trouve à être la rive.
Elles l’utilisent, en fait, pour appâter, pour rassembler toute la nourriture et l’amener vers la paroi pour en prendre davantage en un seul, on va dire en une seul gorgée, pour être capable d’avoir plus de nourriture. Donc on peut les observer de manière différente et voir une baleine en alimentation, c’est magnifique parce qu’on peut observer la même baleine plusieurs minutes.
D’accord, c’est une magie, effectivement.
Alors, on a parlé d’animaux plutôt marins, mais le Québec maritime, c’est aussi pas mal d’animaux terrestres. Et j’imagine que les parcs nationaux…
Alors, on n’a pas parlé du nombre de parcs nationaux, mais je pense que c’est un nombre assez impressionnant qu’il y a sur le territoire.
Avec tous ces parcs nationaux, on peut voir toute une faune aussi qui est assez unique.
Dans chacune de nos régions, excepté les Îles-de-la-Madeleine, nous avons 15 parcs nationaux et réserves fauniques.
Donc c’est un chiffre assez intéressant.
Il faut savoir que ces territoires-là, pour nous au Québec, il n’y a pas de gens qui habitent dans les parcs nationaux.
Et en termes de faune, qu’est-ce qu’on peut croiser dans tous ces parcs nationaux?
Je sais que David a déjà fait des belles observations.
Je pense que je vais laisser commencer et je bonifierai.
Ça me donne l’occasion de raconter un autre souvenir en Gaspésie, au Parc National de la Gaspésie.
Je pars un matin pour faire une randonnée. Alors, c’est un des endroits au Québec où il y a la plus grande densité d’orignaux, entre le Parc national de la Gaspésie et la réserve faunique de Matane, juste à côté.
Et vous avez énormément d’orignaux. L’orignal, c’est une sorte de… Je vais me faire disputer par des naturalistes si je dis un cerf-géant, parce qu’il a quand même un aspect un peu différent du cerf, avec ses immenses bois, mais c’est un animal très impressionnant.
J’ai fait l’ascension d’une des montagnes du parc national de la Gaspésie, qui compte une vingtaine de sommets de plus de 1000 mètres. C’est vraiment une mer de montagne, et je me réjouissais de voir un orignal.
Je suis arrivé au sommet sans voir un seul animal, peut-être des porcs-épics par exemple, et je redescends un peu déçu, et je croise un couple de touristes français qui étaient comme moi un petit peu déroutés parce qu’on leur avait promis des orignaux qui ne venaient pas.
On se souhaite bonne chance, je continue mon chemin et à la sortie du virage, il y a une maman orignal et son petit qui débouchent sur le chemin juste devant moi et on va marcher ensemble peut-être deux ou trois kilomètres.
Et ça, c’était un instant absolument magique.
Egalement, ce qu’on va voir souvent. Il y a des caribous au parc national de la Gaspésie, c’est la seule d’ailleurs population de caribous au sud du Saint-Laurent.
C’est une espèce cousine des caribous migrateurs qu’on va trouver dans le Grand Nord, c’est le caribou des bois. Il vit sur les plus hauts sommets du Parc national de la Gaspésie sur des paysages de toundra alpine.
C’est très spectaculaire.
Vous avez la mer à vos pieds et vous êtes dans la toundra alpine sur ces sommets.
Et ceux qui ont vraiment beaucoup de chance peuvent apercevoir un caribou en Gaspésie.
Mais il y a toutes sortes d’espèces que vous croiserez sur votre chemin si vous randonnez. Des castors, j’ai parlé des porcs épiques. En Côte-Nord, j’ai pu observer des loups, par exemple. Et puis vous avez l’ours, bien sûr, l’ours noir qui est présent sur tout le territoire. Moi j’en ai vu deux ou trois reprises traverser la route, c’est toujours très impressionnant.
Et tout ça sans aucun danger, sans aucune crainte derrière ?
Ils sont dans leur habitat naturel. Il faut savoir que c’est nous qui allons les visiter.
Je ne crois pas qu’ils se sentent, vu qu’on a l’espace aussi, puis ils ont la nourriture, je ne crois pas qu’ils se sentent embêtés par nous.
C’est sûr et certain qu’on doit respecter une certaine distance pour la sécurité de chacun.
D’accord, merci.
Suzy, tu veux compléter un petit peu les observations déjà plutôt complètes et plutôt nombreuses de David sur la faune à voir dans les parcs nationaux?
À chaque fois qu’il nommait quelque chose, je mettais une note pour être sûre qu’on n’oublie pas la prochaine, mais il a quasi tout dit.
Je garderais en tête les oiseaux marins.
C’est sûr et certain qu’on a différents types d’oiseaux, autant dans la forêt, je pense aux mésanges, autant sur le bord de la côte, je pense aux fous de Bassan.
Donc, on a toute cette population aviaire qui devient vraiment intéressante parce que ça combine très bien les observations de la faune sur terre, en mer.
Mais on a vraiment une belle diversité d’oiseaux qui vient nicher ici pour donner naissance à leur bébé. Donc, ça devient une observation particulière et privilégiée.
On se rend compte qu’on parle de très grands espaces, de parcs, tu as parlé de plusieurs montagnes de millimètres de haut, d’une mer de montagne.
Combien de temps il faut prendre pour faire une visite, je dirais, alors pas exhaustive, mais complète d’un endroit comme le Québec maritime ?
Complète ?
Pour moi, on ne peut rien envisager en dessous de deux semaines au Québec maritime, il faut se rendre compte des distances, le simple tour de la Gaspésie, qui est une péninsule qui s’enfonce dans le golfe du Saint-Laurent, c’est déjà presque 900 kilomètres, si je ne me trompe pas. C’est de la France, quoi.
Oui, c’est exactement ça.
Et puis avec énormément d’escales, puisque tous les dix kilomètres ou même plus, vous avez la tentation de vous arrêter, ou pour voir le paysage, ou pour découvrir un atelier, un restaurant, une microbrasserie, etc. Une plage…
Et donc, c’est pour moi deux semaines, un minimum. C’est le circuit que j’ai proposé pour Québec Le Mag, un circuit de 15 jours où on va pouvoir quand même avoir un bon aperçu des trois régions continentales du Québec maritime, la Côte-Nord, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, mais sans dire qu’on peut raisonnablement tout faire.
Pour moi, l’avantage de cette destination, c’est que selon le type de voyageur qu’on est, si on est un gros rouleur, on adore faire beaucoup de road trip, si on est à l’inverse plutôt un contemplatif, un épicurien, on peut à tout moment mettre le curseur selon ses envies.
La Côte-Nord, c’est immense.
La route des baleines qui part de Tadoussac, qui va jusqu’au bout de la route, on est au-delà du cinquantième parallèle, après Natachkwan, dans le petit village qui s’appelle Kegaskia, où la route s’arrête.
Mais la région ne s’arrête pas, on peut poursuivre la découverte de la Côte-Nord et de la Basse-Côte-Nord par le bateau.
C’est, en soi, un voyage qui peut durer 15 jours.
Donc moi, ce que je propose, c’est d’utiliser à la fois les routes et aussi les traversiers, qui sont le prolongement des routes finalement sur le Saint-Laurent.
Vous avez des traverses à différentes localités, sur la rive nord et sur la rive sud du Saint-Laurent, qui vous permettent de relier ces régions.
Et donc moi, le circuit que je propose, il faut d’abord choisir sa rive de départ.
Soit vous partez de la rive nord, par exemple de Tadoussac, soit vous partez du Bas-Saint-Laurent.
Vous pouvez par exemple partir du Bas-Saint Laurent, faire le tour de la Gaspésie, prendre un traversier, arriver en Côte-Nord, aller visiter Tadoussac, repartir en direction du Nord sur cette route 138, la route des baleines, ou faire l’inverse, partir de la Côte-Nord, explorer la côte nord, revenir sur la rive sud.
Vous pouvez même prendre le traversier à différents endroits.
Voilà, donc on peut composer assez facilement son circuit.
Et sur le traversier, bien sûr, vous amenez la voiture avec vous.
Absolument, oui, il faut le préciser.
Je précise, David, que l’itinéraire dont tu parles, il est disponible sur le site internet Québec Le Mag. C’est un itinéraire de deux semaines qui permet de faire cette visite du Québec maritime. Et puis, tu as proposé deux autres itinéraires, chaque fois d’une semaine pour le coup, parce qu’on ne peut pas tous se permettre de partir aussi longtemps.
Un road-trip en Gaspésie de sept jours et un autre qui est justement cet itinéraire sur la route des baleines de la Côte-Nord.
C’est ça.
La Gaspésie, c’est un circuit mythique.
C’est un circuit mythique depuis pratiquement un siècle maintenant, qui est auréolé par de nombreux guides, par le National Geographic, par le Guide Vert.
La route est un voyage en soi, vous êtes entre la mer et les montagnes, vous passez par des baies, vous allez traverser aussi la péninsule via une belle vallée qui s’appelle la vallée de la Matapédia, et c’est vraiment un incontournable.
C’est sûr, avec l’image la plus carte postale, si on peut dire, du tour de la Gaspésie, c’est la découverte de Percé et du rocher Percé, C’est cet immense rocher à trous qui émerge des flots et qui est aussi abrité par un parc national, le parc national de l’Île Bonaventure et du Rocher Percé.
Et c’est là que vous pourrez aller rencontrer les Fous de Bassan dont parlait Suzy, puisque vous avez une très importante colonie de Fous de Bassan sur l’île Bonaventure.
Ça, c’est aussi une excursion très marquante, par exemple.
C’est la colonie de Fous de Bassan la plus accessible au monde, en fait.
D’accord, merci pour ça aussi.
Et dans tout ça, on n’a même pas parlé des Îles de la Madeleine en termes de visite et de manière de visiter. Alors, les Îles de la Madeleine, comment on les visite ? C’est exclusivement un bateau ou est-ce que ces îles sont reliées par la route ?
En fait, les îles ne sont pas reliées par la route considérant que c’est des îles.
Par contre, on peut se rendre par la route en traversant les provinces atlantiques du Canada pour se rendre jusqu’à l’île du Prince-Édouard et de là prendre un traversier de cinq heures pour se rendre sur l’archipel des îles de la Madeleine.
Ou encore, il est possible avec des compagnies aériennes canadiennes de faire des vols directs sur les îles de la Madeleine.
Et sur place, on a quand même affaire à la route, puisque six de ces îles sont reliées par des dunes de sable, en réalité, et une route, une route unique qui relie les différentes îles.
D’accord. Et tu dis six de ces îles, il y en a combien en tout ?
A peine plus, je crois, Suzy.
Il y en a une douzaine dans celles habitées.
Alors, puisqu’on en est sur les aspects pratiques, on peut y venir un petit peu.
Pour aller au Québec maritime, depuis la France, puisqu’on s’adresse pratiquement au public français, comment on fait ? D’où on part ? Où on atterrit ? Quelle route on doit prendre ? Quel moyen de transport il faut pour aller dans les différents endroits dont David a parlé, notamment, que ce soit Tadoussac ou la Côte-Nord ou la Gaspésie ?
Quel est le meilleur moyen, finalement, de se rendre au Québec maritime ?
Si vous partez par exemple de Charles de Gaulle, il y a des vols directs sur Montréal qui se font avec des vols transatlantiques.
On parle ici entre 6 et 7 heures de vol.
Et par la suite, si vous le souhaitez, à ce moment-là, la location de voiture ou encore de moto ou de camping-car selon le planning que vous avez fait, l’itinéraire que vous avez en tête et le type de voyageur que vous êtes.
Mais il existe aussi des compagnies aériennes où on peut faire justement avec escale, par exemple, vous pouvez partir de Charles-de-Gaulle, arriver à Pierre-Éliott-Trudeau et faire une escale pour vous rendre jusqu’à la ville de Québec.
Donc, je crois que tout est possible. Il faut voir avec les connexions.
On a aussi des connexions vers nos régions, que ce soit Gaspé, les Îles-de-la-Madeleine, Sept-Îles ou encore Baie-Comeau en temps normal.
Donc, il faut juste vérifier en raison de la condition actuelle avec la pandémie.
Tout est centralisé sur Montréal, mais il faut quand même voir le moment venu lors de la planification d’un séjour quelles sont les liaisons qui sont établies sur le Québec.
En effet, on est obligé de parler de la pandémie.
Où en est la situation sanitaire aujourd’hui au Canada, au Québec en particulier?
Et quel est l’horizon qui est fixé, sinon espéré, en tout cas, en termes de réouverture?
La situation sanitaire au Canada, au Québec, c’est sûr qu’on y va au jour le jour.
Je crois qu’on se sent plutôt bien malgré tout en se comparant à d’autres pays.
Mais avant de planifier un voyage chez nous, comme je disais tout à l’heure, c’est sûr et certain qu’il faut consulter les dernières exigences d’entrée imposées par le gouvernement, les mesures liées à la COVID ou encore quelles sont les régions qui sont le plus touchées ou moins. Il faut aussi savoir que toutes ces informations-là se trouvent en temps réel sur le web. Mais pour un horizon, bon, rien n’est certain, on a les nouveaux variants, on ne se le cachera pas, c’est une autre réalité.
Mais moi, je me permets de croire que les frontières vont sûrement rouvrir quelque part à l’automne 2021 ou à l’été 2022 et qu’à ce moment-là, on pourra à nouveau vous accueillir de manière sécuritaire. Il faut aussi garder en tête que la vaccination va bon train au Canada et au Québec, donc on se croise les doigts pour la suite.
D’accord, nous aussi.
David, toi, tu avais opté pour quelle option quand tu es allé au Québec maritime ?
Est-ce que tu as loué un véhicule directement en arrivant à Montréal ?
Oui. Oui, tout à fait.
J’ai eu deux villes d’arrivée différentes.
Je suis arrivé la plupart du temps par Montréal, mais j’ai aussi une ou deux fois fait des vols directs pour Québec, aau départ de Paris et au départ de Lyon.
L’avantage d’arriver à Québec, c’est que ça vous rapproche quand même un peu du Québec maritime. À partir de la ville de Québec, vous allez arriver au Bas-Saint-Laurent très vite.
Et c’est ça, location de voiture, alors c’est assez facile dans ces grands aéroports.
Et puis, vous vous déplacez en mode road trip libre. Et c’est vraiment, je pense, la manière de voyager la plus adaptée dans ces grands espaces.
Parfait. Les permis français sont acceptés tels quels ou il faut une conversion en permis international ?
Permis français accepté, toléré, sans problème.
D’accord.
Ce qui devient important à savoir avec la location de voiture, il faut prendre avec les assurances pour s’assurer s’il y a un cas d’accident ou un pépin, c’est toujours préférable.
D’accord, voilà, c’était la question que j’allais poser.
Merci Suzy.
J’ai un dernier thème à aborder parce que je vois que le temps file et ça fait déjà un moment qu’on est en train de parler.
Bon, quand c’est passionnant, ça passe très vite.
Mais je suis assez sensibilisé parce que j’ai un cas très proche de moi, d’une personne à mobilité réduite avec laquelle je voyage très régulièrement.
C’est mon épouse, donc forcément, c’est quelque chose qui me touche de très près.
Quid de l’accessibilité du Québec maritime en règle générale, des hébergements, des lieux touristiques principaux, même des parcs nationaux parce qu’on sait que sur ce genre de territoire, ça peut parfois être un peu compliqué.
C’est certain qu’au Québec, on a une ouverture.
En fait, le gouvernement a même fait des actions dans les dernières années pour favoriser, aider financièrement aussi les entreprises, attractions, hébergements, restaurations, même parcs nationaux qui souhaitaient justement rendre accessibles à tout type de voyageurs leurs installations.
Donc, il y a quand même, je dois avouer que pour un pays canadien, pour le Canada, on est quand même très bien coté au niveau de l’accessibilité.
Pour ce qui est de nos régions en particulier, c’est certain qu’il faut vérifier pour l’hébergement avant de venir quels sont les besoins des personnes qui voyagent.
Mais en général, tout est adapté, que ce soit la largeur des portes pour passer avec un fauteuil roulant ou encore une rampe pour accéder à l’établissement, c’est quelque chose, c’est une belle ouverture dans nos régions.
Puis pour avoir moi-même voyagé avec quelqu’un en fauteuil roulant, je dois avouer qu’on surpasse différentes destinations mondiales sur l’accessibilité.
On a même des sentiers où c’est possible et facile d’accéder sans problème.
Je confirme ce que dit Suzy, je peux vous inviter à aller regarder un organisme qui s’appelle Kéroul au Québec sur le site keroul.qc.ca qui s’occupe du tourisme et de la culture pour les personnes à capacité physique restreinte et qui recense tous les lieux aménagés, adaptés. Et je confirme que le Québec est plutôt très avancé par rapport à ce qu’on peut voir ailleurs pour les voyageurs en situation de handicap.
Et quand bien même il y a des endroits où ça coince, les Québécois sont tellement adorables et accueillants qu’ils vont trouver des solutions. Le voyage, pour tous, se passe en général très bien.
Voilà qui vient de faire passer le Québec maritime encore un peu plus haut dans la liste de mes voyages à prioriser.
Les amis, merci beaucoup pour ces échanges, pour ces souvenirs, pour ces informations.
C’est le premier des podcasts de Québec Le Mag.
On va revenir avec d’autres podcasts, avec d’autres sujets.
On reviendra forcément sur le Québec maritime, alors peut-être pour aller plus en détail sur certains sujets, sur certains itinéraires, sur certains endroits qu’on voudrait vous faire découvrir.
Encore une fois, un tout grand merci Suzy, à très bientôt on espère, encore une fois on croise les doigts pour pouvoir aller te rendre visite et voir toutes tes merveilles de plus près, le plus vite possible.
Merci, Karim.
Merci beaucoup, David.
Sincèrement, j’espère un peu vous avoir donné le goût du Québec maritime, mais aussi, on continue à rêver parce que ce sera possible de venir nous visiter et on a bien hâte de vous voir.
C’est une certitude.
Merci.
Merci, David, encore une fois pour toutes ces histoires, pour tous ces souvenirs, pour toutes ces informations que tu nous partages depuis des années dans le magazine, sur le site Internet et puis maintenant sur ce podcast.
Merci à toi, Karim, pour ton accueil.
Merci à Suzy pour sa participation.
Et puis comme vous deux, on croise les doigts, on a hâte de pouvoir voyager, rencontrer, bouger. Et ma foi, je vous souhaite le plus beau printemps possible, en attendant d’être réellement libre.
Super.
Pour le prochain podcast, restez connectés sur nos réseaux sociaux, Facebook, Instagram, sur le site internet aussi, bien sûr. On les annoncera.
À très bientôt à tous les deux.
Et puis à vous toutes et à vous tous.
Au revoir.
Au revoir.
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